Éducation et enseignement supérieur Reportage

À Toulouse, se mobiliser malgré « le manque de courage » ambiant

Un rassemblement en soutien à la Palestine s’est tenu mardi 7 mai à l’université Jean-Jaurès à Toulouse. Une semaine après une mobilisation similaire à Sciences Po, étudiants et enseignants dénoncent la chape de plomb qui pèse sur le monde universitaire.

Emmanuel Riondé

Toulouse (Haute-Garonne).– « Soutenir la Palestine n’est pas un crime ! » est devenu l’un des slogans les plus repris dans les mobilisations de solidarité avec le peuple palestinien depuis sept mois. A-t-on bien pris la mesure de ce que cela dit de la situation politique du pays ? À Toulouse, mardi 7 mai, ils étaient une bonne centaine à s’être retrouvés à 13 heures sous le crachin et sur le parvis de la grande arche qui marque l’entrée de l’université Toulouse-Jean-Jaurès dans le quartier du Mirail. Pour dénoncer le « génocide en cours » dans la bande de Gaza, condamner « l’invasion de Rafah », mais aussi pointer l’alignement des présidences d’université sur la politique répressive du gouvernement français.

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