La lutte contre l’autoroute Toulouse-Castres a été marquée samedi par une mobilisation pacifique et sans répression des forces de l’ordre, une réussite qui va au-delà des attentes de ses organisateurs. Ces derniers ont salué une « mobilisation historique » et appelé à poursuivre la lutte.
La présidente de la région Occitanie défend l’autoroute Castres-Toulouse. Mais au sein de sa majorité, Verts et communistes se démarquent de sa position. Et en dehors, beaucoup pointent la contradiction entre son affichage écolo et son soutien à ce projet climaticide et dépassé.
D’après nos informations, la préfecture de Dordogne a expulsé une jeune femme vers Abidjan, le 30 mars dernier, alors même que la justice n’avait pas tranché le recours contre la mesure d’éloignement qui la visait. Interrogée par Mediapart, la préfecture reconnaît « une erreur » et affirme qu’elle est en train d’organiser un retour en France.
Plus de 1 000 personnes se sont rassemblées jeudi soir à Toulouse contre les violences policières. Graves et déterminées, elles ont rendu hommage à Serge D., le militant toulousain dans le coma après avoir été touché à la tête par une grenade à Sainte-Soline.
Dans le sud du Tarn, les travaux préliminaires de l’autoroute Toulouse-Castres, très contestée, ont commencé. Ces dernières semaines, la répression s’est accrue contre les opposants mobilisés face aux abattages d’arbres.
Plusieurs actions de blocage se sont déroulées mardi matin à Toulouse, suivies l’après-midi d’une manifestation dense malgré la pluie battante. Ce mercredi 8 mars, une grève féministe prend le relais qui doit prolonger et amplifier le mouvement. Déterminé, le mouvement militant local cherche à ralentir l’activité économique toulousaine.
La direction de l’équipementier aéronautique a annoncé mi-février la délocalisation de près de 150 emplois. Les pouvoirs publics, qui ont beaucoup soutenu le groupe appartenant à un fonds d’investissement américain, font entendre leur colère plus ou moins timide. Tout en donnant à voir une préoccupante absence de coercition politique.
Le chasseur qui avait tué le jeune Morgan Keane en 2020 a été condamné par le tribunal correctionnel de Cahors à deux ans de prison avec sursis et une interdiction de chasser à vie. Le tribunal n’a pas suivi les réquisitions du procureur qui avait demandé un emprisonnement de six mois.
Mathieu Rigouste comparaissait jeudi 5 janvier devant le tribunal de Toulouse, accusé de « violences » et « outrage » sur des policiers lors d’une interpellation en 2013. Presque dix ans après les faits, le chercheur a fait valoir qu’il avait été, lui, victime de violence policière cette nuit-là. Le délibéré est attendu dans un mois.
À l’université Jean-Jaurès de Toulouse, une récente accusation de harcèlement révèle les obstacles dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles : poids des structures hiérarchiques, importance des enjeux de pouvoir, œillères corporatistes et division du travail défavorable aux femmes…
« Le coup qui a tué Morgan est parti plusieurs années en amont », a défendu jeudi 17 novembre l’avocat du frère de Morgan Keane, tué chez lui, dans le Lot, il y a deux ans. Le procureur a requis de la prison ferme et le retrait définitif du permis de chasse pour le tireur et le directeur de la battue.
Malgré dix-sept témoignages d’étudiants, deux enseignants de l’université de Toulouse, radiés en 2019 pour harcèlement moral et sexuel, ont été relaxés par l’instance disciplinaire du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche.
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Mon article, « A Montauban, la CGT essuie un tir de Barèges », publié ce mercredi, a suscité quelques commentaires sur l'écriture inclusive, dont certains cinglants. Quelques éléments de réponse.
La France, c'est le pays des fables et c'est aussi un pays uni et indivisible, on est tous pareils, égaux. Français. C'est grâce à la République, merci les gars, la France c'est pas le communautarisme, bouh méchants anglo-saxons, les communautés ça sent mauvais, gardez-les pour vous, on n'en veut pas. Nous on n'est pas communautaristes.