Éducation et enseignement supérieur Enquête

À l’université, les mobilisations propalestiniennes toujours sous surveillance 

Il y a plus d’un an, le milieu de la recherche, percuté par le conflit israélo-palestinien, se déchirait, rendant impossible toute discussion sereine sur le sujet. Depuis, même si les tensions se sont apaisées, les voix jugées propalestiniennes peinent à échapper aux amalgames et aux procès d’intention. 

Yunnes Abzouz

Plus d’un an après le 7-Octobre, le climat d’extrême tension pesant sur les universités a-t-il laissé place à un débat scientifique apaisé ? Si les arguments rationnels et les savoirs académiques ont repris leur droit dans une poignée d’établissements, ouvrant la voie à des prises de position symboliques, le malaise reste palpable dans une large partie de la communauté scientifique française. La simple évocation des conflits au Proche-Orient crispe les collectifs de travail et le spectre de la chasse aux sorcières, poussant au silence toute voix jugée propalestinienne de resurgir. 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter