Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Mediapart révèle que le régulateur des médias avait d’abord estimé n’avoir rien à reprocher à « Complément d’enquête » concernant son émission sur le Sénat. Mais face aux pressions du Palais du Luxembourg et de son président Gérard Larcher, l’Arcom a fini par se déjuger.
À l’Assemblée nationale comme dans les médias Bolloré, l’extrême droite se coordonne pour démolir l’audiovisuel public. Face à ces attaques, des enquêtes de France 2 et Reporters sans frontières rappellent par les faits comment CNews ne respecte pas ses obligations de pluralisme et propage massivement ses obsessions identitaires.
Dans un entretien à Mediapart, l’anthropologue israélienne Maya Wind met en évidence le rôle stratégique et systémique des universités dans les crimes d’apartheid israéliens et le projet colonial sioniste. De quoi fournir des arguments aux défenseurs du boycott académique.
Arrivée à l’été 2025 pour prendre la tête de la galaxie médiatique composée par l’armateur Rodolphe Saadé, Claire Léost réemploie les méthodes apprises du temps où elle présidait Prisma de Vincent Bolloré : porosité avec l’actionnaire, économies à tous les étages et précautions envers les annonceurs.
Le documentaire « Dans Gaza », réalisé par la journaliste Hélène Lam Trong, raconte le quotidien des journalistes palestiniens de l’AFP, pris au piège à Gaza et poursuivant leur travail d’information dans des conditions impossibles. Mediapart a rencontré deux d’entre eux, Mahmud Hams et Maï Yaghi.
Très attendu sur le sujet dans un contexte de poussée des extrêmes droites, le patron de Canal+, Maxime Saada, a donné des gages au milieu du cinéma, vendredi 7 novembre, face au spectre redouté d’une intervention de Vincent Bolloré sur les films à financer.
Comme lors de sa condamnation, l’incarcération de l’ancien président a donné lieu, dans les médias audiovisuels, à un rare niveau de déformation des faits et d’erreurs factuelles. La défense de Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois pris toute la place.
Après quatre années passées à échapper au rouleau compresseur du milliardaire breton, c’est au tour des rédactions du groupe Prisma de servir de marchepied médiatique à l’extrême droite. Plusieurs interventions éditoriales récentes laissent craindre le pire aux journalistes.
Exaspéré par la crise en interne, Denis Olivennes, le patron du groupe de presse CMI, a imposé à la directrice de la rédaction un changement de méthode. La nomination d’Aurélien Viers comme directeur délégué est bien le signe de l’affaiblissement d’Ève Szeftel, désormais en sursis à la tête de l’hebdomadaire.
Les familles des participants français de la flottille Global Sumud, interceptée mercredi soir par l’armée israélienne, se sont rassemblées dimanche à Paris. Le quai d’Orsay annonce l’expulsion de 28 Français vers la Grèce lundi.
Le film intitulé « Les Guetteuses du 7 octobre » est diffusé dimanche sur France 5. Son financement par une association cultuelle et une organisation proche de l’État israélien suscitent une polémique. Les équipes de production ont demandé à être retirées du générique.
Sur les principales chaînes d’information en continu, la défense de Nicolas Sarkozy a pris toute la place au détriment des faits. Sur BFMTV, des consignes envoyées aux présentateurs ont été ignorées et une journaliste, un peu trop rigoureuse, a même été convoquée.