Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La manifestation de soutien organisée le 6 avril, à Paris, par le Rassemblement national, n’a pas mobilisé les foules, mais elle a été une nouvelle occasion pour Marine Le Pen d’attaquer « le système » et la justice.
Jusqu’aux réquisitions de cette semaine, et en dehors de quelques brèves incursions, les chaînes ont déserté les audiences. Les journalistes interrogés assurent qu’il ne faut rien y voir d’autre que les mécanismes classiques de la télé.
L’animateur de « Touche pas à mon poste » a menacé son chroniqueur Matthieu Delormeau hors antenne le 13 février 2023 lors d’une coupure pub. Interrogé par Mediapart, l’avocat de Cyril Hanouna dément. Nous révélons donc des extraits de cet enregistrement.
Des documents exclusifs révélés par Mediapart montrent comment Cyril Hanouna a payé des invités pour les faire venir dans son émission, et dévoilent les émoluments considérables consentis à ses chroniqueurs, pour compenser les humiliations et brimades quotidiennes qu’il leur fait subir.
La future recrue de M6 déploie dans son émission une violence inouïe, humiliant ses chroniqueurs et menaçant des personnalités. Mediapart révèle ses méthodes et celles de son entourage hors antenne : Matthieu Delormeau menacé, le manager de Malik Bentalha tabassé dans les loges... Chaque fois, l’ordre est donné de tout étouffer.
Initialement diffusé dimanche 16 mars, le film a été déprogrammé de l’antenne de France 5 et a finalement atterri sur le site de France TV. Et ce, en pleine querelle diplomatique entre la France et l’Algérie, mais aussi alors que la présidence du groupe public doit être renouvelée prochainement.
Après sa mise en retrait d’une semaine pour des propos sur l’histoire coloniale en Algérie, Jean-Michel Aphatie a annoncé qu’il ne retournerait pas sur RTL. Le journaliste voit dans son cas personnel l’illustration du triomphe du révisionnisme historique dans le discours médiatique et politique.
Les employés du quotidien francilien se sont aussi prononcés en faveur d’une motion de défiance pour dénoncer la suppression d’une quarantaine de postes, sur fond d’inquiétudes concernant l’interventionnisme de plus en plus perceptible de l’actionnaire sur la ligne éditoriale.
Pour sa dernière émission, l’animateur de C8 a annoncé son départ vers le groupe M6. Au programme de l’ultime « TPMP » : du rire, des jeux, mais aussi des règlements de compte et des intox à gogo. Preuve que malgré ses promesses, cet allié objectif de l’extrême droite n’est pas près de renier son militantisme politique.
Selon nos informations, le philosophe médiatique est mis en cause pour avoir bénéficié du soutien financier d’Arte France afin de financer ses documentaires, pour un montant cumulé de 750 000 euros, alors même qu’il est le président de son conseil de surveillance.
Après une chronique sur France 5 vendredi, l’humoriste Merwane Benlazar subit de nombreuses attaques racistes et ne passera plus sur France Télévisions. La vague de haine a été lancée par une avocate et la députée macroniste Nathalie Loiseau. Interrogés par Mediapart, douze humoristes témoignent de leur soutien.
Le magazine « Frontières » a établi une liste d’auxiliaires de justice spécialisés dans la défense de personnes en situation irrégulière, précisant leurs nom, prénom et lieu d’exercice de leur profession, allant jusqu’à poster leur photo sur les réseaux sociaux. Trois avocats ont porté plainte.