Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Il y a plus d’un an, le milieu de la recherche, percuté par le conflit israélo-palestinien, se déchirait, rendant impossible toute discussion sereine sur le sujet. Depuis, même si les tensions se sont apaisées, les voix jugées propalestiniennes peinent à échapper aux amalgames et aux procès d’intention.
Le groupe audiovisuel payant, qui a fêté cette année ses quarante ans, s’est profondément transformé dans le sillage des bouleversements amenés par les plateformes de streaming américaines, à la fois pour assurer sa pérennité économique, mais aussi pour coller aux velléités idéologiques de son propriétaire, Vincent Bolloré.
Reporter de guerre pendant une quinzaine d’années pour le quotidien, Frédéric Gerschel est lourdement handicapé depuis un accident en Irak en 2016. Le groupe LVMH, propriétaire du journal, n’a jamais consenti à verser le moindre centime pour régler les soins très onéreux de son salarié.
Dans un entretien à Mediapart, le politiste Nedjib Sidi Moussa décrypte les raisons de la solidarité française à géométrie variable envers les détenus d’opinion algériens et pointe la tendance lourde du milieu littéraire français à promouvoir les auteurs du Maghreb seulement lorsque ceux-ci réhabilitent le colonialisme français.
Alors que s’ouvre son procès en appel pour corruption de mineurs, l’animateur de CNews semble plus indéboulonnable que jamais au sein de la chaîne de Vincent Bolloré.
Les députés ont adopté définitivement et à une large majorité la réforme du financement de l’audiovisuel public. Ils ont écarté le risque d’intégration au budget de l’État, qui menaçait son indépendance éditoriale et politique. Un vote sans surprise, mais pas sans débat.
Le Conseil d’État examinait ce jour les recours de C8, NRJ12 et du Média, qui protestent contre la décision de l’Arcom de les écarter de la TNT. Le rapporteur public a estimé leur recours irrecevable pour le moment. La décision des juges sera connue courant de la semaine prochaine.
Les réseaux sociaux contribuent de façon décisive à la propagation de théories complotistes et au sentiment de défiance envers la démocratie, mais le font-ils tous de la même manière ? Éléments de réponse avec Julien Labarre, chercheur en science politique à l’université de Californie.
Les éditions Dupuis annoncent retirer de la vente la bande dessinée « Spirou et la Gorgone bleue », accusée de représenter les personnages noirs de manière raciste. Le dessinateur se dit « vraiment désolé » si ces images ont pu blesser, tout en revendiquant une simple « caricature ».
En quelques mois, les fidèles du nouvel actionnaire de BFMTV, Nicolas de Tavernost en tête, ont multiplié les interventions sur la ligne éditoriale. Au point de susciter l’inquiétude des journalistes. Les intéressés démentent vivement toute intrusion qui serait contraire à leurs prérogatives.
Il y a un an, le photojournaliste de Reuters Issam Abdallah était tué par l’armée israélienne, alors qu’il couvrait avec d’autres confrères les échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise. Mediapart s’est entretenu avec sa sœur, Abeer Abdallah.
Intimidations, arrestations arbitraires, torture et frappes délibérées sont les armes d’Israël contre celles et ceux qui, sur place, sont déterminés à informer. Mediapart a recueilli les témoignages de journalistes visés par les soldats et les autorités.