Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Toujours pas convaincus par les arguments avancés par la direction pour justifier la mise à pied de Guillaume Meurice et les chamboulements à venir dans la grille des programmes, la rédaction de France Inter et des producteurs organisent la riposte. Les syndicats appellent à la grève dimanche.
Une cinquantaine de producteurs de documentaires sonores, réunis en collectif, demandent une réévaluation de leur rémunération, qu’ils estiment très inférieure à la réalité du travail fourni, et accusent la radio publique de travail dissimulé.
Entre la suspension à titre conservatoire de Guillaume Meurice et les coups de boutoir annoncés contre plusieurs émissions emblématiques de France Inter, les journalistes de la radio publique s’inquiètent d’un « virage éditorial plus large » et d’une reprise en main politique de leur station.
L’Institut d’études politiques est devenu le point de ralliement d’un mouvement aspirant à fédérer le plus largement possible autour de la cause palestinienne. Du campus de l’école au défilé du 1er-Mai, récit de vingt-quatre heures placées sous le signe de la solidarité à Gaza.
Des étudiants de la prestigieuse école ont occupé et bloqué l’entrée du siège parisien vendredi. Ils dénoncent la répression des voix propalestiniennes et exigent la suspension des liens financiers et des partenariats avec les universités israéliennes. Un accord avec la direction a été trouvé en fin de journée.
L’Union européenne veut relancer ses activités minières pour décarboner son économie et tendre vers la souveraineté énergétique. Cartographie des réserves potentielles du Vieux Continent en lithium.
Le présentateur de CNews s’est fait une spécialité de jeter en pâture dans ses émissions des personnes qu’il accuse de vouloir censurer les voix de droite, déclenchant contre elles des torrents de menaces de morts et d’insultes. Il sera jugé en juin pour diffamation.
L’intervention mardi soir sur le plateau de Cyril Hanouna de Quentin Bataillon, président de la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences TNT, a déclenché une mini-crise politique. Elle risque surtout de discréditer l’ensemble du travail parlementaire mené sur les chaînes de Bolloré.
Des documents internes obtenus par Mediapart montrent le décalage entre les faits vérifiés par les journalistes de la chaîne et les commentaires tenus en plateau. Ils prouvent que les animateurs ont parfaitement conscience des fausses informations qu’ils disent ou laissent dire à l’antenne.
De nombreux documents internes obtenus par Mediapart montrent comment la chaîne fait l’impasse sur les règles déontologiques élémentaires pour stigmatiser musulmans et étrangers, épargner coûte que coûte la police et criminaliser les mouvements sociaux.
L’opposition vient d’infliger un lourd revers à Recep Tayyip Erdoğan lors des municipales en Turquie. C’est la première fois depuis qu’Erdoğan a pris le pouvoir en Turquie, il y a vingt et un ans, que son parti est ainsi devancé dans les urnes. Faut-il pour autant y voir la fin de son hégémonie sur la vie politique du pays ?
Selon ses dirigeants, CNews serait une chaîne d’info comme les autres. En réalité, la télé du groupe Canal+ centre désormais ses débats sur ses obsessions sécuritaires et identitaires. De nombreux journalistes racontent à Mediapart sa dérive depuis sa reprise en main par Vincent Bolloré, en 2015.