Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Organisés samedi par la présentatrice de CNews, les « États généraux du journalisme » ont été l’occasion pour la presse conservatrice de méditer autour de la question suivante : comment rendre les médias et les journalistes davantage de droite ?
En août dernier, Disneyland Paris a engagé des procédures contre cinq salariés grévistes, dont deux délégués syndicaux, en plein conflit social. L’inspection du travail vient de refuser le licenciement du seul élu du personnel à être allé jusqu’au bout de la procédure contradictoire.
Depuis l’attaque du Hamas sur le sol israélien, chaque jour donne lieu à un déluge de fake news sur X, nouveau nom de Twitter, noyant les internautes dans les manipulations. Elon Musk, qui célèbre son premier anniversaire à la tête de la plateforme, en porte la responsabilité.
Face à la concentration des médias et à la droitisation des discours, Le Média, jusque-là cantonné en ligne, s’assigne une mission périlleuse : investir le canal de diffusion le plus traditionnel, la télévision. À gauche toute, il espère échapper aux pièges de la polarisation à outrance.
Depuis le 7 octobre et l’attaque du Hamas sur le sol israélien, les deux belligérants tentent d’imposer leur vision du conflit à coups de clips de propagande et de manipulations de l’information. Une guerre de communication qui s’immisce partout, jusque dans les jeux vidéo.
Une enquête préliminaire pour « violences sur conjoint » a été ouverte à l’encontre de l’animateur star de M6 à la suite de deux signalements adressés à la procureure de Paris. Un rassemblement a eu lieu mardi soir devant le siège de la chaîne, où les plusieurs dizaines de manifestantes et manifestants ont réclamé la déprogrammation des émissions de Stéphane Plaza.
Le baptème des locaux de la chaîne de télévision publique au nom du journaliste qui en fut le président contesté a attiré l’incompréhension et la colère des syndicats et de la société des journalistes. L’actuelle patronne Delphine Ernotte nie toute influence d’Emmanuel Macron dans ce choix, qu’elle assume pleinement.
Après avoir essuyé deux refus de l’inspection du travail, la direction de l’hebdomadaire satirique a écrit fin septembre au ministre du travail pour lui faire valider le licenciement de Christophe Nobili.
Alors que les menaces sur la liberté d’informer et la protection des journalistes et de leurs sources se multiplient, les États généraux de l’information ont été formellement lancés mardi. Sans convaincre sur leur capacité à se tenir éloignés de l’influence de l’Élysée.
Le média identitaire organisait samedi au Cirque d’Hiver, à Paris, une soirée pour lancer son nouveau trimestriel. L’événement, censé rapprocher les droites et créer des ponts entre elles, a surtout consisté en un meeting d’Éric Zemmour.
Depuis lundi 28 août, l’entourage du garde des Sceaux tente d’éteindre la polémique suscitée par les propos du ministre, qui a lancé à des journalistes femmes qui l’interrogeaient qu’elles n’étaient pas « seins nus ». Mais des images que Mediapart a pu consulter contredisent cette version. La direction de BFMTV se refuse à les diffuser.
Vendredi 25 août, les juges d’instruction décidaient de renvoyer Nicolas Sarkozy en correctionnelle, dans l’affaire des financements libyens. Du jamais-vu dans l’histoire politique et judiciaire française, et assurément l’occasion pour les médias français d’en faire leurs gros titres. En réalité, la nouvelle a en grande partie été occultée par la sortie de son livre, apparemment plus digne de l’intérêt journalistique.