Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lors de leurs universités d’été, écologistes, socialistes et communistes ont pris acte de l’impossibilité, à ce stade, d’une liste commune aux élections européennes. Les Insoumis y poussent encore. Tous espèrent que la division en 2024 n’obérera pas l’union pour 2027.
Les universités d’été du PCF sont l’occasion pour les militants de se former à travers les conférences et autres cours magistraux dispensés par des chefs de section thématique, cadres du parti et universitaires. Les débats sur la stratégie et les propositions attendront.
Le troisième numéro du « JDD » version Geoffroy Lejeune a paru ce dimanche dans les kiosques. Il confirme la rupture profonde avec la ligne éditoriale historique de l’hebdomadaire. Surtout, il accélère la prise en main du journal par l’extrême droite. Un journal national du week-end pourrait être lancé.
Des quais qui débordent de voyageurs, des wagons pleins à craquer et des interruptions de circulation en cascade : pour les usagers des RER, la galère s’est prolongée tout l’été.
Cinq salariés du parc, dont deux délégués du personnel, ayant participé au mouvement social historique de juin, sont visés par des procédures de licenciement. Les syndicats dénoncent « des atteintes graves au droit de grève » et une tentative de « dissuader les employés de reprendre la grève en septembre ».
Après six semaines d’absence du « Journal du dimanche » dans les kiosques, la fin de la grève a été votée lundi soir, selon nos informations. Un protocole de fin de conflit a été signé prévoyant des indemnités de départ pour les journalistes refusant de travailler sous la direction de Geoffroy Lejeune, l’ancien chef du journal d’extrême droite « Valeurs actuelles ».
Le film, actuellement dans les salles, tente de déjouer les clichés autour de la poupée pour porter un message féministe. Déjà lors de sa création en 1959, Barbie devait permettre aux jeunes filles d’ouvrir leur horizon. Tout en les assignant à un imaginaire stéréotypé.
Ces dernières décennies, plusieurs communes de France ont cherché par tous les moyens à effacer les populations marginales de l’espace public. Un phénomène qui gagne du terrain et pose une question cruciale : qui a droit à la ville ?
Les clichés sur les quartiers populaires persistent dans de nombreuses rédactions françaises et produisent des biais sur le traitement médiatique des banlieues. Beaucoup de journalistes le déplorent, mais se gardent de le dire par crainte d’être brocardés ou de se voir reprocher un manque de neutralité.
Après la mort du jeune Nahel, Mediapart a analysé le JT du 20 heures de France 2 pendant une semaine. Résultat : des reportages essentiellement axés sur les violences, laissant peu de place aux questionnements sur les causes des révoltes.
Les événements survenus depuis la mort de Nahel ont montré que les quartiers populaires ne sont dignes de l’intérêt journalistique que lorsqu’ils s’embrasent. En focalisant l’attention sur les images de voitures incendiées et de vitrines brisées, les médias ont éludé les causes socio-économiques de ces violences, analyse Nordine Nabili, ancien directeur du Bondy Blog.
Après la mort de Nahel, 17 ans, victime d’un tir policier à bout portant mardi 27 juin, des émeutes ont éclaté pour la troisième nuit consécutive dans de très nombreuses villes. Dans la cité Pablo-Picasso de Nanterre, les affrontements ont commencé dès la fin de la marche blanche, et duré toute la nuit.