Après la mort de Nahel, la révolte et la répression des quartiers populaires Reportage

De Clamart à Nanterre, une nouvelle nuit de colère

Après la mort de Nahel, 17 ans, victime d’un tir policier à bout portant mardi 27 juin, des émeutes ont éclaté pour la troisième nuit consécutive dans de très nombreuses villes. Dans la cité Pablo-Picasso de Nanterre, les affrontements ont commencé dès la fin de la marche blanche, et duré toute la nuit.

Yunnes Abzouz et Youmni Kezzouf

Pour la troisième nuit consécutive, les quartiers populaires de France se sont embrasés dans la soirée du jeudi 29 juin, après la mort de Nahel. À Clamart, dans les Hauts-de-Seine, le maire avait pris ses dispositions pour éviter que ne se répètent les incidents de la veille : un couvre-feu a été instauré dans certains quartiers jusqu’à lundi, de 21 heures à 6 heures du matin. Pourtant, dans le quartier de la Plaine, vers 22 heures, les jeunes n’avaient pas changé leurs habitudes et se donnaient rendez-vous au pied des barres d’immeuble. Les quelques équipages de police mobilisés font acte de présence et déambulent dans les rues tranquilles de la ville, cagoulés dans leurs voitures.  

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