Dans les médias, « les quartiers populaires ne sont traités que sous le prisme de la délinquance »
Les événements survenus depuis la mort de Nahel ont montré que les quartiers populaires ne sont dignes de l’intérêt journalistique que lorsqu’ils s’embrasent. En focalisant l’attention sur les images de voitures incendiées et de vitrines brisées, les médias ont éludé les causes socio-économiques de ces violences, analyse Nordine Nabili, ancien directeur du Bondy Blog.
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DixDix-huit ans après les révoltes urbaines de 2005, les mêmes procédés journalistiques entretiennent les mêmes fantasmes sur les quartiers populaires. Des choix iconographiques focalisés sur ce qui brûle, un vocabulaire emprunté à la police et appartenant au lexique de la violence, des jeunes contestataires réduits à des pillards ou des émeutiers, et que l’on prend rarement la peine d’interroger.