Inégalités

L’arrêté « assis, debout, couché » d’Angoulême, nouvel avatar ubuesque de la chasse aux pauvres

Ces dernières décennies, plusieurs communes de France ont cherché par tous les moyens à effacer les populations marginales de l’espace public. Un phénomène qui gagne du terrain et pose une question cruciale : qui a droit à la ville ?

Yunnes Abzouz et Lucie Delaporte

À Angoulême (Charente) depuis le 12 juillet, il n’est donc plus permis, par arrêté municipal, d’être « debout », « assis » ou « couché » sur la voie publique, si l’on gêne la circulation. Arguant de nombreuses plaintes de riverains au sujet d’attroupements sur la place du Champ-de-Mars, la municipalité a pris, au cœur de l’été, cette étonnante décision.

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