Affaires : quand il s’agit de Sarkozy, les médias ont souvent la mémoire courte
Vendredi 25 août, les juges d’instruction décidaient de renvoyer Nicolas Sarkozy en correctionnelle, dans l’affaire des financements libyens. Du jamais-vu dans l’histoire politique et judiciaire française, et assurément l’occasion pour les médias français d’en faire leurs gros titres. En réalité, la nouvelle a en grande partie été occultée par la sortie de son livre, apparemment plus digne de l’intérêt journalistique.
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DesDes interviews kilométriques sur TF1 ou Europe 1, des entretiens fleuves dans Le Parisien et Le Figaro, et un portrait-photo brossé au pinceau fin dans Paris Match : depuis que Nicolas Sarkozy s’est lancé dans la promotion de son nouveau livre, Le Temps des combats, toute la presse, « bollorisée » ou pas, se l’arrache. Tous les sujets y passent : guerre en Ukraine, dialogue avec Poutine, immigration, révolte des banlieues, police. La pensée de l’ancien président compte encore pour une bonne partie de la presse française, qui le fait savoir.
