Les parents, enseignants et syndicalistes de Seine-Saint-Denis veulent être entendus par le ministère de l’éducation nationale pour obtenir des moyens supplémentaires. Selon eux, la situation empire d'année en année, ce que dément la direction académique de Créteil.
Éducation et enseignement supérieur — Note de veille
Plusieurs universités, à Bordeaux, Toulouse ou Montpellier, sont bloquées pour protester contre la loi, définitivement adoptée le 8 mars au terme d’un examen accéléré, d’accès à l’enseignement supérieur, une loi portée par la ministre Frédérique Vidal.
Les élèves de terminale avaient jusqu’au 13 mars pour saisir leurs vœux d’admission post-bac. Il a fallu faire des choix définitifs et espérer que le site ne connaisse pas de dysfonctionnements importants. Mediapart a suivi le parcours de quatre d’entre eux. Ils racontent comment ils ont fait face à cette échéance cruciale.
L’universitaire lillois a pensé la nouvelle architecture du baccalauréat qui sera effective en 2021. Pour différents acteurs de la communauté éducative, ce nouvel examen pourrait aggraver les inégalités. Pierre Mathiot dément et défend ce bac nouvelle version.
Dans un livre subtil, la philosophe Claire Marin raconte quinze ans d’enseignement dans un lycée de Cergy-Pontoise. L’auteure s’attaque au mythe du « jeune de banlieue » et déconstruit toutes les images dépréciatives qui lui sont attachées.
Les ouvertures et fermetures de classes pour la rentrée prochaine ont été dévoilées. Syndicats et élus dénoncent la perte de plusieurs postes en milieu rural et jugent que ces écoles sont déshabillées pour permettre la mise en œuvre du dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire, la mesure phare de l’exécutif. Le ministre de l’éducation nationale dément ce constat.
Le nouvel examen, prévu pour la session 2021, consistera en quatre épreuves écrites et un oral. La part du contrôle continu sera augmentée, comme l’a expliqué le 14 février, le ministre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. La fin des séries générales dessine un lycée à la carte.
Le ministre de l'éducation a amorcé de grandes réformes tant pour l'accès à l'université que pour les épreuves du baccalauréat. Mais les risques de hausse des inégalités entre étudiants et universités et l'injonction faite à l'élève d'être l'autoentrepreneur de lui-même alertent étudiants, enseignants et directeur d'université invités de notre émission.
Plusieurs syndicats lycéens, étudiants et enseignants se sont mobilisés jeudi 1er février pour demander, pour la première fois, le retrait du projet de loi d’accès à l’enseignement et protester contre la future réforme du baccalauréat. Quelques milliers de personnes ont défilé à Paris.
Depuis le 22 janvier, les élèves de Terminale peuvent formuler leurs vœux d'orientation dans l'enseignement supérieur sur la plateforme Parcoursup, qui succède à APB. Le dispositif est nouveau, ce qui ne rassure pas les futurs bacheliers, comme le racontent quatre d’entre eux interrogés par Mediapart.
Le ministre de l’éducation nationale veut rénover le bac et, par ricochet, le lycée, d’ici à 2021. Plusieurs pistes sont envisagées. Il veut laisser davantage de liberté à l’élève pour fabriquer son propre parcours. Mais certains enseignants craignent de voir leur matière se dévaloriser et des cursus à double vitesse se créer.
Le rapport sur la réforme du baccalauréat remis ce 24 janvier au ministre de l’éducation nationale préconise de supprimer les séries L, ES ou S pour faire passer cinq grandes épreuves aux lycéens. Une part importante est laissée au contrôle continu. Mais il propose surtout de repenser toute l’architecture du lycée.
L’une des premières mesures du ministre de l’éducation nationale a été de dédoubler les classes de CP dans les zones d’éducation prioritaire renforcée, afin d’aider les plus fragilisés. À l’école André-Boulloche de la Paillade, à Montpellier, les deux classes de CP bénéficient du dispositif. Près de six mois après, les enseignants jugent l’idée efficace.
Parcoursup, la nouvelle plateforme d'orientation post-bac, est entrée en service. Alors que la loi n'est pas officiellement adoptée, des enseignants-chercheurs combattent toujours une réforme qui va, selon eux, fragiliser les plus faibles.
Parcoursup, la plateforme d’orientation vers les études supérieures, qui succède au très décrié système d'admission post-bac, APB, entre en vigueur ce 15 janvier. Les interrogations soulevées par une réforme menée à une vitesse météorique restent fortes.
Le ministre de l’éducation vient d’installer un comité scientifique, qui, présidé par le spécialiste des neurosciences Stanislas Dehaene, fait la part belle aux sciences cognitives. Des experts craignent que sa vision de l’école ne soit que mécaniste et que les autres disciplines soient évincées.