La scène, d’une violence inouïe, a duré deux minutes, trois peut-être. Il est environ minuit à la faculté de droit et de sciences politiques de Montpellier, située dans la vieille ville. Soudain, une petite dizaine d’individus s’introduisent dans l’amphithéâtre occupé. Une pluie de coups s’abat sur tous les jeunes présents, au hasard. Des lattes issues de palettes de chantier sont utilisées comme armes par des hommes vêtus de noir, cagoulés pour certains, pour frapper les étudiant·e·s à travers les travées, sous les cris. Certains des assaillants portent des gants de frappe renforcés et destinés à protéger les phalanges.
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