À l'occasion de la rentrée universitaire, la ministre de l'enseignement supérieur a de nouveau évoqué les chantiers urgents auxquels elle doit faire face, la réforme de l'accès à l'enseignement supérieur en tête avec une refonte du système d'affectation post-bac, APB.
Le géographe Michel Lussault a annoncé, mardi 26 septembre, sa démission de la présidence du Conseil supérieur des programmes (CSP). Il évoque de profonds désaccords avec la politique du ministre Jean-Michel Blanquer. « Je n’ai pas l’habitude de faire de la figuration ou d’être une plante verte sur l’estrade », dit-il à Mediapart.
Le principal de collège Bernard Ravet vient de sortir un livre très commenté, baptisé Principal de collège ou imam de la République ? et dans lequel il entend alerter sur le péril islamiste qui rongerait l’école. Seulement, le récit est décevant, tant il est alarmiste et caricatural.
La ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, entend instaurer un système de prérequis à l’entrée à l’université. La réforme reste encore floue et la concertation qui vient de débuter livrera ses conclusions à la fin octobre. D’ici là, la communauté éducative redoute l’instauration d’une sélection déguisée.
Un tiers des communes ont choisi de repasser à des semaines de quatre jours d'école. Cet assouplissement instauré par décret signe la mort lente de la réforme emblématique de la gauche et crée des disparités inédites sur tout le territoire.
Inconnu du grand public avant sa nomination, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, est une figure familière dans la communauté éducative. Clivant et animé d’idées bien ancrées, cet homme dont la compétence est reconnue crispe ses adversaires par son dogmatisme et sa vision mécaniste de l’école.
À l’heure où le gouvernement remet en cause la réforme des rythmes scolaires mise en œuvre en 2013, une étude établit qu’elle n’a pas modifié seulement le temps de travail des jeunes. Elle a eu aussi un impact sur les inégalités face au marché du travail.
Pour sa première rentrée en tant que ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a partagé sa vision de l’école devant la presse. Il entend d’ores et déjà, seulement trois mois après sa nomination, défaire ce que la gauche a fait en matière d’éducation, au nom du « pragmatisme ».
Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a ravivé dans une interview à L’Obs une vieille querelle sur les méthodes d’apprentissage de la lecture. Il a annoncé vouloir supprimer la méthode globale, alors que celle-ci n’est quasiment utilisée nulle part. De quoi irriter les enseignants.
Des milliers d’étudiants n’ont toujours pas de place attribuée pour 2017. Certains ont choisi d’abandonner leurs études ou de se tourner vers le privé. D’autres se sont résignés à suivre une formation qui ne les intéresse pas. Dans leur bon droit, ils pourraient saisir les tribunaux.
Le gouvernement coupe 331 millions d’euros dans le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ces coupes viennent accentuer la création de deux universités : celle de l’excellence et celle du tout-venant.
Le ministre de l’éducation nationale a promis de réduire à 12 élèves les classes de CP en REP +, le grade supérieur de l’éducation prioritaire. L’idée n’est pas nouvelle et la recherche a une assez bonne connaissance de l’efficacité du dispositif. Seulement, ces CP allégés entrent en concurrence avec le « Plus de maîtres que de classes », qui a fait l’objet d’une moindre évaluation scientifique.
Des enseignants de Seine-Saint-Denis se sont mobilisés vendredi pour protester contre la mise en œuvre de la réforme « 100 % de réussite au CP », mesure phare du programme d’Emmanuel Macron. Une quarantaine d’écoles ont été fermées. Pour eux, cela ne permettra pas de remédier aux difficultés d’apprentissage des enfants dans un département déjà fragilisé.
Un an après la parution de son premier livre, Véronique Decker raconte, dans un nouvel ouvrage baptisé « L’École du peuple », son quotidien de directrice d’école élémentaire à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Aux premières loges, elle assiste au délitement des services publics et à la précarisation des habitants.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale, souhaite autoriser les professeurs à avoir recours au redoublement, interdit, dit-il, par Najat Vallaud-Belkacem. Pour la majorité des chercheurs, cette mesure en plus d'être coûteuse n'a aucun effet pour lutter contre l'échec scolaire.
À peine installé, le nouveau ministre de l'éducation nationale s'attaque aux deux réformes emblématiques du quinquennat Hollande, qu'il entend corriger en profondeur bien qu'il se défende de vouloir les enterrer. Les acteurs de la communauté éducative pointent la précipitation ministérielle.