Université: pas de sélection, mais des conditions d'entrée
Les nouvelles modalités d’accès à l’enseignement supérieur ont été dévoilées le 30 octobre. Si l’option de la sélection sèche a été écartée, chaque filière aura dorénavant ses propres critères d’admission et des « attendus » seront réclamés aux étudiants. Passage en revue des principales annonces.
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Il n’y aura pas de sélection à l’entrée de l’université. C’est en tout cas ce que promet le gouvernement, qui souhaite mettre fin à « la sélection par l'échec». Ce qui est sûr, c'est qu'il faut bel et bien dire adieu au système tel qu’il existait. Après deux mois de concertation, le premier ministre, Édouard Philippe, la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal et le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, ont dévoilé, lors d’une conférence de presse ce 30 octobre, les contours précis de la réforme – potentiellement explosive – de l’accès à l’enseignement supérieur, baptisée « Plan étudiants ». Le résultat ? La ministre rend une copie ambiguë, à mi-chemin entre ouverture et fermeture.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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