Opposant farouche au passe sanitaire, le maire de la petite commune rurale de Corn (Lot), Dominique Legresy, reproche au plan d’action gouvernemental d’avoir amené l’isolement et la discorde dans son village.
Pour protester contre la logique productiviste à l’œuvre dans la filière bois, plus d’une trentaine de manifestations ont eu lieu ce week-end. En Corrèze, plusieurs centaines de marcheurs ont dénoncé les coupes rases qui mettent en danger la forêt limousine.
Au Puy-en-Velay, les militants de gauche hostiles au passe sanitaire doivent d’abord lutter contre un autre adversaire : l’extrême droite, qui a investi les manifestations avec ses pancartes aux relents antisémites et semble avoir désigné le département comme une terre de conquête.
Alors que se tient ce mercredi une journée de mobilisation nationale des médiathèques contre le passe sanitaire, Mediapart publie une série de reportages sur l'acceptation de ce dispositif loin des centres urbains. Premier volet dans les monts du Forez, du Livradois et du Velay, où l’imposition du passe sanitaire a conduit à la fermeture de médiathèques et à l’exclusion d’une partie des utilisateurs de celles restées ouvertes.
Au sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand, le changement climatique n’était plus un tabou. Des exploitants s’engagent sur la voie d’une réduction des gaz à effet de serre. Mais pas question de remettre en cause le dogme productiviste dominant.
La répression qui a suivi le coup d’État manqué de 2016 semble avoir porté un coup fatal à la communauté du prédicateur Fethullah Gülen en Turquie. Mais ses réseaux restent actifs à l’étranger, malgré les pressions turques contre les pays hôtes et les enlèvements de cadres gülenistes.
Pendant neuf mois, les habitants de la petite bourgade de la mer Noire ont vécu une expérience inédite en Turquie d’autogestion communale. Brutalement interrompue par l’armée le 11 juillet 1980, la Commune de Fatsa continue de nourrir les espoirs et les rêves de la gauche turque.
Face aux attaques du président turc contre les droits des femmes, dont la récente sortie du pays de la Convention d’Istanbul, le mouvement féministe musulman s’affirme et n’hésite plus à critiquer le sexisme du gouvernement islamo-conservateur.
La reconnaissance, samedi, par la Maison Blanche du caractère génocidaire des massacres d’Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie sanctionne la détérioration des relations turco-américaines et inflige un camouflet au maître d’Ankara.
Arrestations, procès bidon, campagnes médiatiques hostiles, appels au lynchage et bientôt, sans doute, interdiction de leur parti... Il faut des nerfs solides pour militer au Parti démocratique des peuples (HDP), la formation de gauche et pro-kurde dont Erdogan veut se débarrasser.
Trois policiers ont dû répondre, mercredi, aux questions des juges et des avocats sur leur implication dans la mort du bâtonnier de Diyarbakir, figure emblématique de la lutte pour les droits de l’homme au Kurdistan turc, abattu en 2015. Mais les proches de la victime redoutent une exonération des agents.
Les mesures prises pour encadrer l’islam en France offrent au président turc une nouvelle occasion de s’afficher comme le leader de la lutte contre l’islamophobie occidentale. Mais derrière l’exploitation politique se distingue le malaise réel de nombreux Français musulmans.
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La répression des propos critiques à l’égard de Recep Tayyip Erdoğan a encore été impitoyable au troisième trimestre 2015, avec pas moins de 61 condamnations, procès, lancement de poursuites ou dépôts de plaintes pour insulte à l’encontre du président turc, selon un rapport diffusé ce lundi par l’agence d’information indépendante BIA (http://bianet.org/bianet/ifade-ozgurlugu/168335-61-kisi-erdogan-mahkumu-sanigi-suphelisi).