Uber, Deliveroo : les batailles de l’ubérisation

La reconnaissance faciale, une contrainte de plus pour les livreurs de repas

Utilisée depuis quelques années, la reconnaissance des visages permet, selon Uber et Deliveroo, de lutter contre le partage de comptes. Sans efficacité réelle sur ce point, elle pèse sur le quotidien déjà précaire des livreurs et capte, au passage, des données particulièrement sensibles.

Clément Pouré

Au travail, Sami* doit se soumettre à de multiples contrôles d’identité. Uber Eats, la plateforme pour laquelle il réalise des livraisons, lui demande régulièrement de se prendre en photo pour attester qu’il est bien le titulaire du compte enregistré sur l’application, sous peine de blocage. Mais il a un problème : comme la majorité des livreurs et livreuses à vélo d’Île-de-France, Sami est un travailleur sans papiers.

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