Deliveroo condamné pour « le détournement planifié et généralisé » du statut d’indépendant
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mardi à la peine maximale la plateforme de livraison et ses anciens dirigeants pour « travail dissimulé ». C’est la première fois que l’entreprise était jugée au pénal, après un examen global de ses pratiques sur la période 2015-2017.
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Il s’agissait du premier procès pénal en France contre une plateforme de l’« ubérisation », et le jugement est aussi sévère que possible. Mardi 19 avril, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Deliveroo France et ses deux anciens dirigeants pour « travail dissimulé » : le tribunal a estimé que la plateforme de livraison de repas avait fait travailler illégalement ses livreurs comme des travailleurs indépendants. Ces derniers auraient dû bénéficier de contrats de travail, et des avantages afférents : paiement des heures supplémentaires, congés payés, droit au chômage, meilleure couverture sociale.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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