ArtsEntretien

Au Louvre, la chorégraphe Nacera Belaza transforme en « alliées » des sculptures d’autres continents

Avec « Les Ombres », Nacera Belaza invite le public à circuler avec ses danseurs dans les espaces de la nouvelle Galerie des cinq continents du musée parisien. Dans un entretien à Mediapart, elle raconte comment trouver le geste essentiel, face à des objets aussi impressionnants et chargés.

Ludovic Lamant

Il a le corps bleu, la barbe verte. De petits cercles en forme de mâchoires ont été gravés sur l’abdomen. La sculpture tout en bois vient d’une île du Vanuatu, dans l’océan Pacifique. Que pense-t-il, lui, « l’Homme bleu » de trois mètres de haut, du spectacle sous ses yeux ? Un danseur vêtu de noir, Paulin Banc, barbu lui aussi, l’approche, tournoie, lui tourne le dos, le regarde de biais, y revient, cherche à capter des énergies. Doucement, le corps de l’interprète et la sculpture de bois s’apprivoisent, tracent des lignes pour se relier.

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