Ludovic Lamant

Passé par l'agence Reuters et la rédaction des Cahiers du Cinéma, j'ai couvert, en poste à Bruxelles de 2012 à 2017, le feuilleton des crises européennes pour Mediapart. De retour à Paris fin 2017, pour coordonner la campagne des européennes (2019), au sein de la direction éditoriale du journal.
J'ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les nouvelles politiques espagnoles (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles, révélateur des crises sur le continent (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018). Parfois au micro de Foule Continentale (France Inter) © Céline Villegas.
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Royaume-Uni: des «corbynistes» revisitent l’occasion manquée de 2019
Keir Starmer et Jeremy Corbyn, en décembre 2019.
Alors que la crise sanitaire s’est de nouveau accélérée au Royaume-Uni, le chef de l’opposition travailliste, Keir Starmer, veut jouer la carte de la compétence face à Boris Johnson. Au sein du Labour, les tenants de l’aile gauche cherchent encore leur place, en tirant les leçons de l’échec de Jeremy Corbyn en décembre 2019.
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Carles Puigdemont: «Le gouvernement espagnol est désormais obligé d’agir pour libérer les prisonniers»
Carles Puigdemont le 2 mars 2020 à Bruxelles. © Kenzo Tribouillard / AFP
À l’approche des élections au Parlement de Catalogne, l’ancien président se dit persuadé, dans un entretien à Mediapart, d’avoir remporté la bataille judiciaire avec Madrid sur son extradition. Il appelle aussi les eurodéputés, qui doivent voter sur la levée de son immunité, à envoyer « un signal politique fort » à l’Espagne.
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Après un an, les gauches espagnoles font le bilan d’une cohabitation chahutée
Pedro Sánchez (à gauche) et Pablo Iglesias, avec Santiago Abascal au premier plan, le 22 octobre 2020, au Congrès des députés à Madrid. © AFP / Pablo Blazquez
Malgré la pandémie, les socialistes et leurs alliés d’Unidas Podemos, au pouvoir depuis un an, ont appliqué une partie de leur programme social et négocié un budget 2021 en nette hausse. Mais l’équilibre reste fragile, et les errements de la monarchie pourraient tendre la coalition.
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Brexit: les députés britanniques valident l’accord à marche forcée
Boris Johnson le 24 décembre 2020. © AFP / Paul Grover
Boris Johnson a obtenu une majorité nette en faveur de l’accord de libre-échange conclu avec l’UE, lors d’un vote express au Parlement mercredi. Dans l’opposition, les travaillistes se sont divisés, malgré l’appel de Keir Starmer à voter pour le texte.
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Brexit: un accord à Noël, pour limiter la casse
Boris Johnson et Ursula von der Leyen à l'issue d'un dîner bruxellois, le 9 décembre 2020, qui n'avait permis aucune avancée © AFP / Hans Lucas / Alexandros Michailidis.
Après dix mois de négociations, Londres et Bruxelles ont annoncé un accord de libre-échange qui permet aux Britanniques de conserver l’accès au marché unique. Côté britannique, la pandémie semble avoir poussé au compromis.
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Covid: le Royaume-Uni isolé, Johnson (encore) accusé d’aggraver la crise
B. Johnson, lundi 21 décembre au soir. © Tolga Akmen / AFP
L’enchevêtrement de la crise sanitaire et des négociations sur le Brexit tend encore un peu plus le paysage politique britannique. Avec l’annonce de la circulation d’une nouvelle souche de virus dans le sud de l’Angleterre, l’île se trouve coupée du reste du monde depuis dimanche. Le patron de l’opposition travailliste durcit le ton contre Boris Johnson.
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Dans son bras de fer sur le budget, le Parlement européen n’a obtenu que de modestes avancées
Viktor Orbán et Ursula von der Leyen, le 10 décembre. © AFP / Dursun Aydemir - Anadolu Agency
Avec l’accord intervenu au Conseil européen jeudi soir à Bruxelles, l’UE se dote d’un budget sur sept ans, doublé d’un plan de relance face au Covid, chiffré à plus de 1 800 milliards d’euros. Au-delà du vertige des chiffres, les eurodéputés, très critiques du texte en juillet, sont-ils parvenus à se faire entendre, face aux capitales ?
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L’UE sanctionnera mieux les atteintes aux droits humains
Les 27 peuvent désormais sanctionner des individus responsables de violations des droits humains partout dans le monde. Une « avancée historique », selon l’UE. Mais la règle de l’unanimité risque d’affaiblir le mécanisme.
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Le procès fait au béton armé
© L’Échappée / Textuel
Deux ans après l’effondrement du pont de Gênes, le philosophe marxiste Anselm Jappe livre un réquisitoire contre le béton armé, matériau nocif qui concrétise à ses yeux l’abstraction du capitalisme.