Passé par l'agence Reuters et la rédaction des Cahiers du Cinéma, j'ai couvert, en poste à Bruxelles de 2012 à 2017, le feuilleton des crises européennes pour Mediapart. De retour à Paris fin 2017, pour coordonner la campagne des européennes (2019), au sein de la direction éditoriale du journal.
J'ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les nouvelles politiques espagnoles (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles, révélateur des crises sur le continent (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018). Un temps chroniqueur au micro de Foule Continentale (France Inter, 2019-2021).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que le Parlement a élu mercredi le social-démocrate italien David-Maria Sassoli à sa tête, les dirigeants européens ont fini par s’entendre sur des noms pour diriger l’UE dans les années à venir. Principale surprise d'un casting sans grande cohérence : la ministre de la défense allemande, proposée à la tête de la Commission.
Les 751 nouveaux eurodéputés se réunissent pour la première fois ce mardi. Mediapart passe en revue les bizarreries des huit groupes qui vont rythmer la vie de l’hémicycle, alors que les dirigeants européens ne sont toujours pas parvenus à se mettre d’accord, après dix-sept heures de tractations, sur les futurs titulaires des postes clés des institutions.
Conservateurs, sociaux-démocrates, libéraux et écologistes négocient depuis plus d’une semaine, entre les murs du Parlement européen, le contenu d’une feuille de route pour les cinq années à venir. La démarche est inédite. Elle est aussi sensible, en particulier pour le groupe des Verts.
Le traité de libre-échange conclu entre l’Union européenne (UE) et le Canada, le Ceta, doit être examiné en conseil des ministres le 3 juillet, ouvrant la voie à un débat à l’Assemblée dans le courant du même mois. Alors que le dossier continue d’inquiéter, Mediapart a organisé un débat entre Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au commerce, Édouard Bourcieu, de la Commission européenne, et Lora Verheecke, activiste anti-Ceta.
Le deuxième sommet organisé à Bruxelles dans la foulée des européennes pour décider des nominations à la tête de l’UE n’a pas suffi à dissiper les désaccords entre conservateurs, sociaux-démocrates et libéraux. Un nouveau sommet est annoncé, le 30 juin.
Le sommet qui s’ouvre ce jeudi à Bruxelles doit permettre aux 28 de s’entendre sur les noms des dirigeants des principales institutions de l’UE, pour les cinq années à venir. Au-delà des batailles de personnes, les favoris à la succession de Jean-Claude Juncker incarnent-ils des projets différents pour l’Europe ?
Arrivée deuxième aux municipales du 26 mai, la maire sortante de Barcelone, Ada Colau, figure des gauches alternatives en Europe, a décidé de se présenter à l’investiture, le 15 juin prochain. Elle pourrait rempiler grâce au soutien inattendu de Manuel Valls, qui veut bloquer les indépendantistes.
Poussée d’Ecolo et du PTB au sud, triomphe de l’extrême droite au nord : les divisions politiques de la Belgique semblaient renforcées à l’issue des fédérales de dimanche. Les négociations pour un exécutif s’annoncent dures.
En Espagne, le socialiste Pedro Sánchez est le grand vainqueur des européennes. À Barcelone et Madrid, les deux maires « indignées » sortantes, Ada Colau et Manuela Carmena, figures du renouveau de la politique en Europe, devraient perdre leur siège, malgré des scores solides.
Alors que le parlement de Strasbourg reste un nain politique, cap au Sud : les scores électoraux, ce dimanche 26 mai en Espagne, des plateformes citoyennes qui avaient remporté les mairies, comme Madrid et Barcelone, il y a quatre ans, seront un paramètre clé, pour celles et ceux qui veulent réveiller l’Europe.
Les gauches critiques se retrouvent aujourd’hui dans un environnement plus hostile que lors des dernières européennes. Davantage dispersées, elles voient certaines forces sociales-démocrates ou écologistes reprendre des couleurs.
Les élections du 26 mai ouvrent une longue séquence de négociations à Bruxelles pour renouveler les postes de dirigeant à la tête des institutions de l’UE, jusqu’à fin octobre. Mode d’emploi.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.
Directeur de la publication : Edwy Plenel
Direction éditoriale : Stéphane Alliès et Carine Fouteau
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS).
Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.