Violences sexuelles dans l’Église Entretien

Jérôme Clément-Wilz : « Il n’y a pas que les victimes et les violeurs, mais tout un milieu social qui a permis ça »

Dans « Ceci est mon corps », visible sur Arte, le cinéaste raconte la manière dont il a retrouvé la mémoire des viols commis sur lui pendant des années par un prêtre. Dans un entretien à Mediapart, il explique comment il est arrivé à se construire comme « une victime qui marche, qui se bat, qui fait des films ».

Ludovic Lamant

À la différence d’autres films sur des violences sexuelles ou sur des faits de pédocriminalité (par exemple La Déposition, sorti en salles en 2024), le nom de l’agresseur, ici, n’est pas tu : Olivier de Scitivaux, ancien prêtre à Orléans (Centre-Val de Loire), a été condamné en mai 2024 à dix-sept ans de réclusion criminelle pour des viols sur quatre mineurs, commis entre 1990 et 2002. En janvier 2025, le même a renoncé à faire appel. Il reste un procès civil à venir, peut-être en novembre prochain.

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