Entreprises

« Notre exemple représente l’échec industriel français » : Novasco risque de tomber, un an après sa reprise

Le sidérurgiste (ex-Ascometal), qui emploie 720 personnes sur quatre sites en France, n’a plus un sou en caisse. Le fonds d’investissement Greybull Capital, qui l’avait repris in extremis en juillet 2024, n’a pas versé les 90 millions d’euros promis. L’État, lui, a bien versé 85 millions. En vain.

Dan Israel

Il y a tout juste un an, la catastrophe avait été évitée de justesse. Elle risque de ne pas l’être cette fois-ci. Mercredi 23 juillet, les représentant·es du personnel de l’entreprise de métallurgie Novasco, ex-Ascometal, ont appris que la crise qui les frappe, douze mois après leur reprise par le fonds d’investissement britannique Greybull Capital, devrait conduire au démantèlement du groupe.

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