Le PDG d’Altice France a rejeté immédiatement l’offre de rachat de SFR présentée par Bouygues Telecom, Iliad et Orange. Les trois opérateurs proposent de reprendre pour 17 milliards d’euros les activités de leur concurrent avant de se les partager. Patrick Drahi veut beaucoup plus.
L’Union européenne a annoncé mardi avoir infligé des amendes d’un total de 157 millions d’euros aux maisons de luxe Gucci, du groupe Kering, Loewe, du groupe LVMH, et Chloé, pour des infractions aux règles de la concurrence.
Le tribunal de commerce de Bobigny vient de prononcer la liquidation judiciaire de la société qui chapeautait une grosse centaine de structures, œuvrant principalement dans le secteur médico-social. Cette décision ouvre la voie à un démantèlement du conglomérat déjà en grande difficulté.
Après lui avoir accordé un soutien inconditionnel, le monde patronal a définitivement tourné le dos à Emmanuel Macron. Au-delà de l’instabilité politique et institutionnelle, il lui reproche d’avoir permis de relancer le débat sur la politique de l’offre. Il prône un rapprochement rapide entre le RN et le reste de la droite pour diriger le pays.
Connu pour ses pratiques financières cavalières, Frédéric Merlin est en train de tout perdre depuis qu’il a annoncé introduire des boutiques Shein dans ses rayons. La Banque des territoires, partenaire financier décisif, vient de le lâcher. Les marques fuient et les salariés du BHV vont faire grève.
Deux émissaires du géant français du transport maritime se sont rendus à Saint-Pétersbourg à la mi-septembre, selon des informations de Mediapart. L’objectif de ce voyage : organiser le retour du groupe français en Russie. Le Quai d’Orsay n’a pas été informé.
Dans le grand magasin de Bernard Arnault, les déconvenues s’enchaînent. Après s’être vu infliger une amende par la Cnil pour avoir filmé en secret ses salariés, la Samaritaine doit désormais payer une amende aux douanes pour avoir mis en vente de l’or illégal.
En redressement judiciaire pour la quatrième fois en onze ans, l’aciérie, qui emploie 450 personnes à Hagondange, est menacée de liquidation dès le 25 septembre. Sur place pour le 10 septembre, la dirigeante de la CGT a appelé le nouveau premier ministre à faire du dossier sa « priorité ».
En juin 2025, les salariés de Monster en France apprenaient le placement en liquidation judiciaire de leur entreprise à la suite d’une vente à la découpe aux États-Unis. Ils dénoncent un manque d’informations et un abandon de la part de leurs actionnaires.
Avant même l’instauration de droits douaniers, les groupes du CAC 40 ont déjà mesuré au premier semestre les effets du désordre économique mondial provoqué par Trump. Leurs résultats sont en baisse de plus de 30 %. Mais des signaux plus inquiétants émergent de leurs comptes : les classes moyennes décrochent partout.
Le tribunal des activités économiques a avalisé le plan de restructuration financière négocié entre le milliardaire et ses créanciers. La vente à la découpe de l’opérateur de télécoms se profile. Tous ses concurrents sont sur les rangs.
Pour redorer son image, le géant du commerce en ligne tente par tous les moyens d’influencer les responsables politiques mais aussi l’opinion publique, par des partenariats commerciaux avec des influenceurs et des placements de produits dans les séries télévisées.
Chaque année, l’ONG nord-américaine Stand.earth mesure l’utilisation des énergies fossiles par les plus grandes marques de mode du monde. L’entreprise chinoise, invariablement, arrive à la dernière place du classement.
Le sidérurgiste (ex-Ascometal), qui emploie 720 personnes sur quatre sites en France, n’a plus un sou en caisse. Le fonds d’investissement Greybull Capital, qui l’avait repris in extremis en juillet 2024, n’a pas versé les 90 millions d’euros promis. L’État, lui, a bien versé 85 millions. En vain.
Le grand magasin inauguré par Emmanuel Macron en 2021 devait être la vitrine du groupe LVMH à Paris. Il relève en réalité de la gabegie, avec 110 millions d’euros de pertes en deux ans. LVMH va le placer sous la tutelle du Bon Marché, son autre enseigne parisienne, largement bénéficiaire.
Ce travailleur indépendant a vu son activité péricliter, faute de clients. Pour se relancer, il a contracté des crédits. Il affiche aujourd’hui 20 000 euros de dettes. Selon une note récente de l’Insee, les personnes déclarant une activité indépendante sont les plus nombreuses à avoir basculé dans la pauvreté.