Travail

Les syndicats serrent les rangs pour protéger le 1er-Mai non travaillé

Une proposition de loi examinée jeudi au Sénat entend permettre aux boulangers, aux commerces alimentaires et aux fleuristes de faire travailler leurs salariés le 1er-Mai, ce qui est aujourd’hui interdit par la loi. L’ensemble des syndicats dénoncent une « régression sociale inacceptable ».

Dan Israel

On n’aurait pas parié sur cette hypothèse, mais c’est le Sénat qui a réveillé l’unité syndicale – contre lui. Les huit organisations représentant les salarié·es en France ont signé un texte commun pour s’opposer à une proposition de loi discutée jeudi 3 juillet au palais du Luxembourg. L’enjeu peut paraître modeste : le texte propose d’autoriser plus de salarié·es à travailler le 1er-Mai, seul jour du calendrier obligatoirement férié et chômé selon le Code du travail, hormis pour une poignée de travailleuses et de travailleurs.

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