C'était lundi 10 juillet au programme d’un nouveau numéro d’« Abonnez-vous » : informatique et vie privée. Ana Ferrer a reçu Yassine Zouggari, administrateur système, pour répondre à toutes vos questions.
La commissaire européenne Margrethe Vestager a annoncé le 14 juin l’ouverture d’une procédure contre le géant américain de la pub en ligne. Le coup est potentiellement dévastateur. Outre une amende astronomique, l’entreprise risque d’être contrainte, au terme de longues années de procédures, de vendre une partie de ses activités.
Entendus jeudi par la commission « Uber Files » de l’Assemblée nationale, les anciens ministres Bernard Cazeneuve et Alain Vidalies se sont montrés très critiques à l’égard du lobbying agressif d’Uber entre 2014 et 2016. Ces auditions soulignent la connivence entre Emmanuel Macron, alors à Bercy, et les cadres de la plateforme.
Le succès de ChatGPT, robot d’intelligence artificielle « générative », a lancé un nouveau récit techno-solutionniste. La réalité est néanmoins beaucoup plus complexe.
Depuis plusieurs mois, influenceurs et influenceuses en tous genres prônent la « non-consommation » sur TikTok et Instagram. Une méthode bien loin de l’engouement écologique affiché, qui s’inscrit en vérité dans la durabilité du capitalisme numérique et impose une réflexion sur notre utilisation des réseaux sociaux.
Une entreprise clandestine israélienne, spécialisée dans la manipulation électorale notamment par les réseaux sociaux, a été recrutée pour influencer des dizaines d’élections dans le monde, particulièrement en Afrique, selon le collectif de journalistes d’investigation Forbidden Stories.
Le géant américain du numérique a mis au point une nouvelle intelligence artificielle capable de reproduire la voix humaine comme les émotions du locuteur. Son nom : Vall-E. Des chercheurs dénoncent le développement de ces IA toujours plus réalistes et alertent sur leurs dangers, notamment démocratiques.
Lundi 30 janvier, à 19 heures, au programme d’un nouveau numéro d’« Abonnez-vous » : Mastodon, Twitter, rester ou partir ? Ana Ferrer a reçu Gaëtan Le Feuvre, responsable des réseaux sociaux de Mediapart, pour répondre à toutes vos questions.
Les plans de licenciement se poursuivent dans le monde de la high tech. En moins de quinze jours, Amazon, Microsoft et Alphabet viennent d’annoncer 30 000 suppressions d’emplois.
Deux célèbres streamers ont annoncé la création d’un outil collaboratif pour bannir les utilisateurs tenant des propos haineux. Avant de se lancer dans la chasse aux commentaires malveillants, les streamers doivent d’abord veiller à ne pas banaliser les discriminations, estiment d’autres.
Pour la première fois, Google, Amazon, Facebook et consorts se heurtent au mur de la réalité. Confrontés à un retournement économique, leur réponse est semblable à celle des acteurs de l’économie traditionnelle : des licenciements massifs pour diminuer les coûts et plaire aux financiers.
Le patron du groupe qui détient Facebook et Instagram a annoncé le licenciement de 11 000 personnes, soit pas moins de 12,6 % de ses effectifs. Ce tournant signe la fin d’une époque pour Meta, mais aussi la volonté de Mark Zuckerberg de continuer sa fuite en avant vers le métavers.
Propriétaire depuis huit jours, le milliardaire a déjà cassé le modèle de la plateforme. Il a lancé un plan social massif, licenciant par mail la moitié des effectifs du groupe et se plaint dans le même temps de l’effondrement des revenus publicitaires. Les annonceurs fuient en masse, inquiets de la révision à la baisse de la politique de modération et des dérives que cela risque d’entraîner.
L’homme le plus riche du monde a pris le contrôle exclusif de la plateforme très influente pour 44 milliards de dollars. À peine arrivé, il imprime déjà sa marque. Libertarien convaincu, il a désormais un pouvoir exorbitant sur le débat public dans le monde occidental.
Une vidéo d’une jeune femme racontant avoir été victime d’une tentative d’enlèvement à la gare Saint-Charles a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Si cette thèse ne repose sur aucun fait concret, elle a déclenché une vague de xénophobie, faisant craindre à la police un trouble à l’ordre public.
L’ONG publie un rapport documentant comment, en 2017, le réseau social a été incapable de modérer les messages appelant à la discrimination ou au meurtre des membres de cette minorité ethnique de confession musulmane, et les a même promus via ses algorithmes. Elle demande à sa société mère, Meta, de les indemniser.