Jean Pormanove : la mort au bout du stream Entretien

« Sur Kick, il y a un terreau propice à la violence viriliste et validiste »

Lundi 18 août, la mort en direct de Raphaël Graven, alias « Jean Pormanove », a jeté une lumière crue sur le spectacle sordide diffusé sur la plateforme de streaming Kick. Nathan Ferret, sociologue, analyse les ressorts d’une violence « ritualisée » qui a fédéré des milliers de personnes.

Camélia Echchihab

Tentatives d’étranglement, coups, insultes… sous les yeux de milliers de spectateurs, les douze derniers jours de Raphaël Graven ont été marqués par la violence. L’humiliation est au fondement même du concept qui se déployait, depuis des mois, sur la chaîne qui portait le pseudonyme de celui qui est aujourd’hui mort : « Jeanpormanove ». Son principe : plusieurs individus, Owen C., dit « Naruto », Safine H. et un dénommé « 3Cheveux », qui s’adonnent régulièrement à la maltraitance de Raphaël Graven et de « Coudoux », un homme handicapé placé sous curatelle.

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