Les Big Tech états-uniennes accélèrent leurs investissements dans les centres de données. L’enjeu est la domination future du marché. Mais le risque de surcapacité et de manque de rentabilité augmente à mesure que cette ferveur prend la forme d’une fuite en avant.
Le député du Maine-et-Loire Denis Masséglia ne pourra plus participer au marathon de streaming qui récolte chaque année plus de 10 millions d’euros de dons. Le ZEvent a interdit la participation à tous les politiques, sur fond de polémique.
Cinq influenceurs jugés problématiques ont été auditionnés par la commission d’enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs. Quand certains ont saisi cette tribune pour s’offrir une séquence buzz, la plupart ont surtout rejeté la responsabilité sur les plateformes elles-mêmes.
Les services secrets français craignent qu’une ingérence étrangère ne vienne fausser la présidentielle de 2027. Ils s’inquiètent de « l’infiltration » par la Russie « des milieux politiques français » et de la manipulation de l’information sur les réseaux sociaux.
Face à la volonté affirmée des entreprises d’imposer ces nouveaux outils technologiques sans souci de leurs risques professionnels ou sociaux, les syndicats prônent une réponse coordonnée. Ils veulent pouvoir discuter à toutes les étapes de ces projets, et imposer de revenir en arrière si nécessaire.
Depuis l’arrivée de l’intelligence artificielle dans l’espace public, certains l’utilisent comme un ami, un amoureux ou un psychologue gratuit – ou presque. Malgré toutes les dérives potentielles, ils et elles y voient une bouée de sauvetage parfois nécessaire.
Dans un paysage numérique bouleversé, Mastodon et Bluesky font figure d’alternatives au réseau social X. Le modèle économique et les choix technologiques de ces nouveaux acteurs seront déterminants. Mastodon, par exemple, vient d’annoncer la création d’une fondation.
Fragilisés par DeepSeek, les géants du numérique entendent malgré tout poursuivre leur stratégie : se battre à coups de milliards pour imposer un standard mondial. Cette volonté de domination pourrait paradoxalement conduire à une fragmentation accélérée du monde du numérique.
L’informaticien spécialisé en intelligence artificielle Stuart Russell raconte à Mediapart comment il a alerté les équipes du sommet pour l’action sur l’IA de l’urgence de s’engager pour une régulation mondiale de l’intelligence artificielle. Son appel n’a pas été entendu.
Depuis le lancement de ChatGPT le 30 novembre 2022, l’IA générative s’impose à grande vitesse dans nos téléphones et nos ordinateurs. Ses applications potentielles sont légion, tout comme ses zones d’ombre. Cette technologie est déjà considérée comme une impasse par un de ses créateurs.
Une partie de l’organisation du sommet pour l’action sur l’IA de la France a été déléguée à des acteurs privés, sans cadre juridique ni obligation de rendre des comptes aux pouvoirs publics. Des coups de pouce qui arrangent l’État, perméable au mélange des genres.
Avant le sommet de l’intelligence artificielle organisé par l’Élysée les 10 et 11 février à Paris, l’eurodéputé écologiste David Cormand a organisé une réunion alternative le 7 février. Gratuite et ouverte à tous, celle-ci a permis de s’interroger sur l’impact de l’IA sur nos sociétés.
Il a suffi qu’une start-up chinoise dévoile un modèle d’intelligence artificielle low cost pour faire douter de l’aptitude états-unienne à s’imposer dans la course technologique. Pour Trump, il s’agit d’un « avertissement » pour ses puissants nouveaux amis de la Silicon Valley.
Arpège, le système automatique utilisé par l’assurance-maladie pour payer les indemnités des assurés en arrêt maladie ou congé maternité, bloque des paiements. Dans deux départements, des assurés ne perçoivent plus rien ou seulement une partie des versements.
La victoire de Donald Trump le confirme : nous sommes entrés dans l’âge du chaos informationnel. Comment résister collectivement ? Carine Fouteau explique pourquoi Mediapart quitte X, et débat avec la journaliste Paloma Moritz (Blast), le chercheur David Chavalarias et la chercheuse Asma Mhalla.
La plateforme de vidéos en direct méconnue du grand public s’est lancée il y a deux ans. Elle promet une meilleure rémunération aux streameurs et surtout plus de liberté. En France, certains ont pu y diffuser des actes de violence pendant des mois.