À la fin du mois de juillet, « The Guardian » et « El País » révélaient que des centaines de personnes étaient chargées d’écouter les conversations d’utilisateurs de Siri, l’assistant vocal d’Apple, afin de corriger ses résultats. Après avoir suspendu le programme qui reprendra à l’automne, la société vient d’annoncer le licenciement de 300 salariés.
Confrontée à une soudaine chute du nombre de vues de leurs publications, plusieurs pages Facebook de collectifs de la gauche radicale cherchent à comprendre ce qui leur est arrivé. Censure politique, économique, algorithmes ? Leurs questions restent pour l’instant sans réponse.
Les projets se multiplient de « smart cities », des villes intelligentes optimisées par des algorithmes, et de « safe cities », des réseaux urbains sécurisés par la reconnaissance faciale ou la police prédictive. Le livre Gouverner la ville numérique revient sur ces domaines qui bouleversent les relations entre acteurs publics et acteurs privés.
Derrière la communication effrénée de Qwant, des questions techniques, un récent audit interne ou encore le passé du président Éric Léandri posent question, après les larges soutiens politiques et financiers que la PME a pu recevoir.
Fondateur en 2018 d’un groupe de « youtubeurs » opposés aux pratiques opaques de la plateforme qui assure leurs revenus, Jörg Sprave s’est associé au puissant syndicat allemand IG Metall pour porter leurs revendications. La filiale de Google a accepté vendredi de les rencontrer.
Les réseaux sociaux ont-ils provoqué l’épidémie de rougeole en laissant prospérer les « antivax » ? Pour des spécialistes réunis à Paris, la rupture de confiance s’explique plutôt par « les scandales sanitaires à répétition » ou la « mendicité scientifique ».
Il suffit d’une autorisation donnée à une entreprise de la publicité en ligne pour qu’aussitôt nos données personnelles soient transmises à tous les acteurs du marché, et traversent frontières et océans. Mediapart s’est penché sur le cas de l’appli Météo-France, dans laquelle la publicité abonde, et qui alimente via sa régie plus de cinquante acteurs et Facebook.
Selfie souvenir, selfie sarcastique, selfie politique… cette nouvelle pratique photographique fait l’objet d'une exposition en ce moment à Vichy. Entretien avec le commissaire de l’exposition, le photographe Olivier Culmann.
L’Assemblée nationale a approuvé largement, mardi 9 juillet, la proposition de loi LREM de lutte contre la haine sur Internet. La Commission nationale des droits de l’homme demande au contraire le retrait de son article premier, qui force à la suppression sous 24 heures des contenus signalés.
Les député·e·s ont examiné, mercredi 3 et jeudi 4 juillet, la proposition de loi de la députée LREM Laetitia Avia. L’annonce de la création d’un parquet spécialisé dans la poursuite des auteurs de contenus dits « haineux » laisse la suppression de ces messages sous la seule responsabilité des « opérateurs de plateforme ».
L’examen de la proposition de loi « visant à lutter contre la haine sur Internet » a démarré mercredi à l’Assemblée nationale. Le texte confie aux « opérateurs de plateforme » le soin de retirer sous 24 heures tout contenu signalé comme « manifestement » illicite. Faute d’y mettre les moyens, une sanction pouvant aller jusqu’à 4 % de leur chiffre d’affaires mondial pourra être prononcée.
Comment les données personnelles peuvent-elles être retournées contre les plateformes de travail à la demande et utilisées comme moyen d’action collective ? C’est une des batailles de Paul-Olivier Dehaye, qui s’en est fait une spécialité. Mediapart l’a rencontré et interrogé sur l’écosystème des données, leur valeur, et sur la monnaie annoncée par Facebook.
Facebook et 27 autres partenaires lanceront une cryptomonnaie en 2020, le libra, un système qui privilégie la stabilité et l’usage commercial. Si son poids dans l’économie fait l’objet de fantasmes nettement exagérés, l’irruption de Facebook dans le marché des paiements pose la question des données personnelles.
Ces dernières années, de nombreux habitants de Seine-Saint-Denis se heurtent à une dématérialisation massive des services publics. Dans le département le plus pauvre de France, les travailleurs sociaux s’alarment d’une fracture numérique qui risque de creuser davantage les inégalités sociales.
Mediapart a déniché sur les réseaux sociaux des encarts publicitaires des conservateurs (PPE) comme des sociaux-démocrates (S&D) ciblant la France, où la réclame électorale n’est pourtant pas autorisée. Côté fausses nouvelles, « il n’y a pas eu de grande attaque de désinformation », se félicite la Commission européenne.
Au titre de la loi « fake news », deux élus ont demandé le retrait du tweet mensonger du ministre de l’intérieur, qui avait évoqué le 1er Mai une attaque de l’hôpital et l’agression de son personnel. Ils ont été déboutés.