Après les révélations sur le détournement de 50 millions de profils d’utilisateurs, Paul-Olivier Dehaye, mathématicien qui suit cette affaire depuis plusieurs années, explique les tenants et aboutissants de ce scandale sans précédent, qui met Facebook en grande difficulté.
Fondée par des proches de Donald Trump, la société Cambridge Analytica est au cœur d’une tempête déclenchée par les révélations sur ses méthodes de collecte des données. Nous republions notre enquête réalisée il y a un an.
Le désordre monétaire étatique, c’est maintenant. Il est défendu par tous ceux qui voient dans les cryptomonnaies une menace. Une technologie numérique « disruptive » pourrait-elle y apporter une solution et donner naissance à un nouvel ordre monétaire ? Interrogations.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés a présenté les résultats d’une vaste consultation lancée au mois de janvier 2017 sur la question de l’intelligence artificielle. Son « rapport sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle » pose deux principes fondamentaux et six recommandations.
Lundi, le gouvernement installait officiellement le Conseil national du numérique avec, parmi ses membres, la militante féministe et anti-islamophobie. Trois jours plus tard, il demande à la présidente du CNNum de revoir sa copie.
Le gouvernement dévoile vendredi les résultats d’une consultation menée depuis un an par la Cnil sur la question de l’intelligence artificielle. Mediapart a interrogé le chercheur Jean-Gabriel Ganascia, auteur de plusieurs livres sur le sujet, dont Le Mythe de la singularité. Selon lui, les prophéties apocalyptiques sur des intelligences artificielles qui supplanteraient l’humanité ne sont que « des fables » masquant « la réalité du monde dans lequel nous entrons ».
« Cherry Blossom » est un dispositif permettant à la CIA d’infecter un routeur Wi-Fi pour ensuite disposer d’un accès total au trafic y transitant. L’agence peut ensuite capturer l’ensemble du trafic ou cibler certains types de communications. Et plein d'autres attaques.
Selon le directeur de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, le piratage de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron était d'une telle « simplicité » qu'il pourrait être le fait de « n'importe qui ». Il se dit incapable de confirmer ou d'infirmer la piste russe. À Moscou, deux médias indépendants publient de nouveaux éléments troublants qui complètent l'enquête récente de Mediapart.
Le Conseil, dont le président, Mounir Mahjoubi, vient de démissionner pour devenir secrétaire d’État chargé du numérique, plaide pour une « politique publique à la hauteur de la transformation numérique du pays ».
Une dizaine de jours après l'apparition du logiciel-rançon, de nombreuses responsabilités peuvent être pointées : celle de la NSA qui a directement inspiré le virus, celle des États qui laissent se développer un véritable marché des failles informatiques et celle des entreprises qui avaient été prévenues d'une attaque.
Pourquoi le nom d’un Russe s’est-il retrouvé dans les métadonnées des mails piratés du trésorier de la campagne d’Emmanuel Macron ? Mediapart a suivi la piste de ce mystérieux personnage, employé d’Evrika, une grosse société russe de sécurité informatique, dont les liens avec les services secrets du pays sont indéniables. Les « Macron Leaks » n’ont pas encore révélé tous leurs secrets.
La diffusion des mails de proches du nouveau président, à quelques heures de la fin de la campagne, a surpris de nombreux observateurs. Elle est pourtant le fruit d'une opération de longue haleine lancée il y a plusieurs mois par l'extrême droite américaine pro-Trump et pro-Poutine. De nombreux points restent à éclaircir, comme la participation éventuelle des services russes à cette opération qui semble, à première vue, être un fiasco.
Des utilisateurs se revendiquant de l'extrême droite américaine ont mis en ligne des milliers de documents piratés dans les ordinateurs de l'équipe de campagne d'En Marche!. Ce leak a ensuite été très vite relayé sur les réseaux sociaux par les mêmes communautés à l'origine de la fausse rumeur lancée il y a quelques jours sur l'existence d'un compte offshore du candidat.
WikiLeaks publie vingt-sept documents détaillant le fonctionnement de Grasshopper, un outil qui permet de fabriquer sur mesure des logiciels d'installation de virus informatiques capables de déjouer les défenses des ordinateurs utilisant les logiciels de Microsoft.
“Marble” est un système utilisé par la CIA pour modifier le code source de ses virus informatiques afin de dissimuler leur origine, voire de les attribuer à un tiers. WikiLeaks publie son code source, ce qui pourrait permettre de démasquer des attaques qu’aurait menées l’agence américaine.
Fondée par des proches de Donald Trump, la société Cambridge Analytica se vante de prédire les opinions politiques des internautes par l’analyse de leurs données personnelles. Elle aurait, pour certains, fortement influé sur la victoire du milliardaire républicain ainsi que sur celle du Brexit en Grande-Bretagne.