Les téléphones mobiles d’aujourd’hui font converger une somme de fonctions jamais vue dans l’histoire des technologies, dont la lecture des nouvelles, et parfois même leur écriture. Mais pas la rédaction de cette chronique de l’ouvrage remarquable que Nicolas Nova leur consacre.
Après six mois de travaux, la mission sénatoriale sur l’empreinte environnementale du numérique a présenté ses calculs et ses idées. Nombre d’entre elles recoupent les propositions de la Convention citoyenne pour le climat.
La haute juridiction administrative donne cinq jours à la plateforme de santé pour préciser comment elle compte « pseudonymiser » les données et indiquer sur son site que celles-ci pourront être transférées hors de l’UE. Selon nos informations, le Health Data Hub négocie un avenant à son contrat avec Microsoft afin de régulariser cette situation.
Les deux principales dispositions du texte, soit le retrait en 24 heures des contenus haineux et celui, en une heure, des contenus à caractère terroriste ou pédo-pornographique, sont censurées. L’atteinte à la liberté d’expression n’est pas « proportionnée au but poursuivi ».
Notre enquête révèle que le réseau social montre davantage aux abonnés les photos de personnes dénudées, poussant les utilisateurs à poster de telles images afin d’atteindre le maximum d’audience. Une prime à la nudité qui questionne jusqu’au droit du travail.
Une quinzaine de personnalités et d’organisations ont déposé un référé-liberté contre le déploiement, accéléré au nom de l’état d’urgence sanitaire, de la nouvelle plateforme de santé devant centraliser l’intégralité de nos données de santé et dont l’hébergement a été confié à Microsoft.
En protégeant la parole incendiaire du président américain Donald Trump, le patron du réseau social Facebook, pourtant désavoué publiquement par certains de ses employés, a choisi son camp. Et ce n’est pas celui de la liberté d’expression.
Minneapolis brûle, le Covid-19 tue, mais le président des États-Unis juge urgent de réglementer les réseaux sociaux, parce que Twitter a placé un avertissement sur deux de ses tweets, avant d’en masquer un troisième.
Après la Cnil, les députés puis les sénateurs ont donné leur aval au projet contesté d’application de contact tracing du gouvernement qui devrait être disponible à partir du 2 juin.
Les députés ont adopté mercredi la proposition de loi de la députée LREM Laetitia Avia, qui oblige le retrait en 24 heures des propos manifestement discriminatoires ou injurieux, ou faisant l’apologie de crimes contre l’humanité. Pour l’apologie du terrorisme, le délai est réduit à une heure.
Au nom de l’état d’urgence, le gouvernement a accéléré la mise en place du Health Data Hub, une plateforme devant centraliser la quasi-totalité de nos données de santé. Dans un avis, la Cnil relève, notamment, que le contrat « mentionne l’existence de transferts de données en dehors de l’Union européenne ». La directrice du projet dément.
Le géant américain s’est vu confier l’hébergement de la plateforme devant centraliser les données de santé des Français. Mediapart révèle que plusieurs sociétés du numérique demandent au ministre de la santé de saisir le parquet afin qu’une enquête soit ouverte.
« Gilets jaunes », journalistes, chercheuses et chercheurs et acteurs et actrices du numérique ont croisé leurs regards et leurs expériences, samedi 7 mars à Saint-Denis, au long d’une journée qui aura consacré cette nouvelle démocratie numérique en gestation.
S’acoquiner avec les figures influentes du réseau peut rapporter gros en terme d’image et en terme de visibilité. C’est même la méthode rêvée pour les politiques qui souhaiteraient s’adresser spécifiquement aux jeunes, que ce soit pour les faire voter ou militer.
De nombreux sites français s’assoient sur les refus des traceurs exprimés par les internautes au fil de leur navigation. De son côté, la Cnil consulte toujours sur les modalités pratiques de recueil du consentement des internautes. La protection des données personnelles est-elle une illusion ?
Brittany Kaiser publie sur Twitter les documents qu’il lui reste de son passage chez Cambridge Analytica, et le récit de ces années vient de sortir en français. La lanceuse d’alerte défend aujourd’hui le contrôle des individus sur leurs données, mais ne remet pas en cause leur collecte.