Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Pôle emploi s’apprête à prendre des mesures pour limiter les risques de violence dans ses agences, où les signalements ont bondi depuis 2019. Début 2021, une conseillère a été assassinée à Valence. Un rapport lie en partie les agressions subies par les agents aux « dysfonctionnements » de Pôle emploi en direction des chômeurs.
Un mouvement social touche depuis plus d’un mois la Philharmonie de Paris. Des personnels d’un sous-traitant réclament de meilleures conditions salariales. Les négociations sont au point mort et les contrats de trois précaires ayant participé à la contestation n’ont pas été renouvelés.
Une deuxième loi pour pénaliser les chômeurs
— Parti pris
Le ministère du travail a présenté le contenu de son futur décret visant à moduler les règles d’assurance-chômage selon le contexte économique. Dès le 1er février 2023, la durée des droits sera diminuée d’un quart. Sous prétexte d’adapter les règles à la conjoncture, le gouvernement continue de démolir les droits au chômage.
Une deuxième loi pour pénaliser les chômeurs
— Analyse
Le Parlement a définitivement adopté la loi Travail 2 ouvrant la voie à une modulation des droits des chômeurs selon la conjoncture et barrant l’accès à l’indemnisation en cas d’abandon de poste ou de refus de CDI. Un an après la première réforme de l’assurance-chômage, le gouvernement entend taper encore plus fort sur les chômeurs.
Trois ans après la libéralisation du secteur de la formation professionnelle et la monétisation du CPF, l’administration accentue les contrôles sur les organismes de formation. Les locations de certifications donnant accès à l’argent du CPF sont légales, mais ont longtemps échappé à tout contrôle.
Des salarié·es d’un sous-traitant de la Philharmonie de Paris sont en grève ce dimanche 30 octobre pour dénoncer leurs conditions salariales et de travail. C’est le deuxième mouvement social en dix jours de ces employé·es, en majorité étudiant·es, qui veulent mettre en lumière la « maltraitance » derrière la sous-traitance.
Alors que la mobilisation interprofessionnelle organisée par la CGT ce jeudi 27 octobre est passée inaperçue, partout sur le territoire, des salariés se mettent en grève pour exiger des augmentations de salaire... voire l’indexation sur l’inflation qui se calcule désormais à 6,2 %.
Trois semaines après la fermeture définitive des magasins Camaïeu, le plan social vient d’être validé pour les salariés de l’enseigne de prêt-à-porter. Une partie des recettes records des derniers jours leur sera reversée sous forme de primes. Une bien maigre consolation pour le personnel, encore sous le choc.
La grève se poursuit dans deux raffineries de TotalEnergies, dans le Rhône et en Seine-Maritime, où le mouvement vient d’être reconduit pour une semaine. Vingt-trois jours après le début du mouvement et à la veille des vacances scolaires, la CGT tente de maintenir la pression sur deux sites stratégiques.
Le projet de loi ouvrant la voie à une nouvelle réforme de l’assurance-chômage a été adopté mardi par l’Assemblée nationale. Le gouvernement s’apprête à durcir encore les règles, sans avoir démontré l’utilité de son projet ni même présenté les effets de sa première réforme.
Une deuxième loi pour pénaliser les chômeurs
— Entretien
L’Assemblée nationale a adopté l’article de loi permettant au gouvernement de décider des nouvelles règles d’indemnisation chômage et d’instaurer une modulation des allocations selon la conjoncture économique. Sur le fond comme dans la méthode, Bruno Coquet, expert des politiques publiques, décrit une « impression bizarre d’improvisation ».
Entre 390 000 et 690 000 personnes ne demandent pas d’allocation chômage alors qu’elles y ont droit, soit de 25 % à 42 % de taux de non-recours, essentiellement chez les plus précaires. Des chiffres communiqués au Parlement par le gouvernement.
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