Violences sexistes et sexuelles

Une salariée de la SNCF reconnue victime de violences sexuelles passe en conseil de discipline

Une enquête interne a confirmé le harcèlement et les agressions sexuelles dénoncées par une agente de la Sûreté ferroviaire, mais la procédure a également réuni des témoignages l’accusant de tenir des propos racistes et homophobes. La jeune femme dénonce des « représailles », ce que la SNCF conteste.

Dan Israel

À la SNCF, la situation de Chloé* est paradoxale. Et inquiétante pour la jeune femme. La cheminote, agente de la Sûreté ferroviaire, la police interne de l’entreprise, a été reconnue victime de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle par son employeur. Dans le même temps, elle est passée le 9 octobre devant un conseil de discipline en vue d’une potentielle « radiation des cadres » – autrement dit, un licenciement pour faute.

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