Violences sexistes et sexuelles Enquête

Proxénétisme 2.0 : la justice bute sur l’affaire Vivastreet

Le site français de petites annonces, qui a fermé sa rubrique « Rencontres » en 2018, a disparu des radars médiatiques. Visé par de multiples plaintes pour proxénétisme aggravé, il pourrait aussi disparaître de l’agenda judiciaire : l’affaire a fait l’objet mercredi 10 septembre d’un non-lieu.

Hugo Lemonier

Qui se souvient encore de Vivastreet ? Il y a une décennie, la prostitution s’y écrivait en lettres capitales. « SEXY CHINOISE DISPO H24 », « BELLE PETITE POUPEE SUPER SEXY POUR VOUS », « BELLE TRANS POUR HÉTÉROS CURIEUX ET DÉBUTANTS »… Visé par de multiples plaintes pour proxénétisme aggravé, ce site de petites annonces s’était résolu, en juin 2018, à fermer ses rubriques « Rencontres ». Sept ans plus tard, y figure toujours le même message : « En dépit de nos efforts, il a été suggéré que certains utilisateurs font un usage inapproprié de notre site, en agissant d’une manière qui serait contraire à nos conditions générales»

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