Après de nouvelles images diffusées par « Complément d’enquête » le 7 décembre, l’affaire Gérard Depardieu suscite débats et réactions en France et à l’étranger, y compris sur la place à accorder désormais à ses œuvres et à ses distinctions passées.
Le gouvernement maintient la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants. Son médiatique président, le juge Édouard Durand, est débarqué. Ses remplaçants, l’ex-rubgyman Sébastien Boueilh et la pédiatre Caroline Rey-Salmon, sont aux antipodes de l’équipe sortante. Onze membres ont démissionné jeudi.
La députée écologiste a été sanctionnée par l’Assemblée nationale, mercredi, pour des propos jugés outranciers sur le Rassemblement national et les violences sexuelles. Une autre écologiste, Cyrielle Chatelain, dénonce les propos sexistes d’un député macroniste.
L’homme d’une trentaine d’années, censé encadrer les volontaires du SNU lors d’un séjour, a envoyé des messages à une jeune fille pour tenter de la séduire. Il a été promu malgré les signalements. Une illustration des failles de ce dispositif fièrement porté par le gouvernement.
Les familles des victimes de féminicides ont pris la tête de la manifestation parisienne qui a réuni plusieurs milliers de personnes, samedi 25 novembre, contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, à l’appel du collectif #NousToutes.
Porter plainte : c’est l’horizon quasi unique offert par le gouvernement pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, à la veille de la journée de manifestation du 25 novembre. Le pouvoir le sait pourtant : si toutes les victimes se tournaient vers la justice, le système serait incapable d’y faire face.
Depuis #MeToo, le nombre de plaintes pour violences sexistes et sexuelles explose. Moyens insuffisants, procédures chronophages, effectifs peu expérimentés : des agents de police racontent leurs difficultés à y faire face.
Un nouveau protocole entériné par le parquet de Paris prévoit que les viols conjugaux seront désormais traités par les commissariats, et non plus par la police judiciaire, réputée plus aguerrie. Cette décision suscite des inquiétudes de magistrats et d’avocats.
À l’occasion de la publication du livre collectif « #MeToo, le combat continue », Mediapart a organisé une soirée de débats consacrée à l’actualité de ce puissant mouvement féministe. Au menu : le rôle des médias et une esquisse de bilan.
La société Transports Veynat, son PDG et cinq de ses cadres sont jugés jeudi à Bordeaux, à la suite d’une longue enquête portant sur l’ambiance hypersexualisée dans l’entreprise. Treize femmes ont détaillé remarques sexistes et avances non consenties, et au moins deux ont dénoncé une agression sexuelle.
En garde à vue, l’élu de Loire-Atlantique a multiplié les explications improbables pour se justifier d’avoir versé de l’ecstasy dans le verre de sa collègue Sandrine Josso à son insu, d’après les procès-verbaux d’audition consultés par Mediapart. Joël Guerriau a aussi affirmé que le sachet de drogue lui avait été fourni par un autre « sénateur » dont il n’a pas voulu donner le nom.
Georges Colomb, 70 ans, a été mis en examen vendredi pour « tentative de viol » sur un homme en 2013, selon les informations de Mediapart, confirmées par le parquet de Paris. La victime se serait ouverte des faits – démentis par le mis en cause – auprès de Gilles Reithinger, actuel évêque auxiliaire de Strasbourg. Le cardinal Barbarin aurait, lui, été alerté dès 2016.
Le Bureau politique d’Horizons a décidé samedi « à l’unanimité » de suspendre « immédiatement » le sénateur Joël Guerriau, mis en examen pour avoir drogué à son insu une députée en vue de l’agresser sexuellement, a appris l’AFP auprès du parti.
À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, Tarik Safraoui a reçu Marine Turchi dans l’émission Twitch de Mediapart « Abonnez-vous ».
Cette retraitée de 81 ans a été l’une des premières en France à briser l’omerta lors d’une émission à la télévision en 1986. Elle estime que l’extinction de la Ciivise, Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, serait une « trahison politique ».
Déshabillés, humiliés, maltraités. Des femmes et des hommes venus demander asile racontent avoir subi des fouilles corporelles et génitales brutales, effectuées par des personnes censées garder les frontières de l’UE en Grèce.