Violences sexistes et sexuelles

Accusé d’avoir laissé agir des harceleurs sexuels, un gros transporteur devant le tribunal

La société Transports Veynat, son PDG et cinq de ses cadres sont jugés jeudi à Bordeaux, à la suite d’une longue enquête portant sur l’ambiance hypersexualisée dans l’entreprise. Treize femmes ont détaillé remarques sexistes et avances non consenties, et au moins deux ont dénoncé une agression sexuelle.

Dan Israel

Les uns traitaient une femme de « salope » parce qu’elle était venue travailler en jupe, un autre menaçait une collaboratrice de « fessée », quand un dernier réclamait régulièrement par écrit des « bisous » et des « câlins » aux salariées, quand il ne se livrait pas à des propositions sexuelles bien plus directes – demandant par exemple un cunnilingus, sous couvert d’« humour ». Tous parlaient très régulièrement de sexe aux femmes qui travaillaient à leurs côtés, et au moins deux d’entre eux sont passés des mots aux actes en touchant une femme sans son consentement.

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