L’élu centriste de Loire-Atlantique a drogué à son insu sa collègue députée Sandrine Josso en novembre 2023. Un acte motivé par le fait de vouloir « imposer » une « atteinte sexuelle », d’après les juges d’instruction chargés de l’enquête.
Les amis d’un animateur mort fin mai ont découvert chez lui des masses de vidéos captées dans des habitations privées – notamment des douches – ainsi que dans une école. Depuis, ils se mobilisent pour que la justice enquête. D’après nos informations, le parquet de Paris a lancé des investigations.
Ibtissam, 43 ans, mère de trois enfants, a survécu à une tentative de féminicide. Pour Mediapart, elle témoigne de sa difficile reconstruction, après quatorze ans de violences conjugales et une tentative de meurtre.
Condamné pour des faits de violence sur conjointe en présence d’un mineur, Romain Brument, élu d’arrondissements marseillais, classé à l’extrême droite, enseigne dans un collège local. Il y est également chargé de sensibiliser les élèves à l’égalité entre les filles et les garçons.
Ouverte en 2020, l’instruction portant sur le street-artiste Wilfrid Azencoth, mis en examen pour une quarantaine de plaintes pour viols et agressions sexuelles, devrait enfin être close. La procédure s’est enlisée, notamment en raison du manque de moyens de la justice.
Le mouvement Emmaüs a rendu public, mercredi 9 juillet, un rapport faisant état de douze nouveaux témoignages d’agressions sexuelles ou de viols commis par l’abbé Pierre, dont sept concernant des personnes mineures. Un signalement a été adressé à la justice.
Selon nos informations, une employée de Till Lindemann a abordé des femmes à l’espace VIP du festival pour leur proposer de rejoindre un after privé dans l’hôtel de l’artiste à Nantes. La superstar allemande fait l’objet depuis deux ans d’accusations de prédation sexuelle de la part de jeunes fans.
Le comédien a été évincé du jury du festival Ciné citoyen, qui a eu lieu du 18 au 21 juin en Bretagne. Selon les informations de Mediapart, il est visé par une enquête judiciaire pour violences conjugales, dans le cadre de laquelle trois femmes ont témoigné. « Tout est faux », affirme-t-il.
À Montpellier, la CGT des cheminots affiche son soutien à un contrôleur dont le comportement a été critiqué par la cellule confédérale de veille contre les violences sexistes et sexuelles, qui pointe des faits « graves ». Le lanceur d’alerte a dû quitter le syndicat après des menaces.
La star du rap est visée par des dizaines de plaintes pour viols et agressions sexuelles devant la justice civile, notamment lors de soirées orgiaques. Mais devant la justice pénale, Sean Combs est poursuivi pour trafic sexuel, avec, au centre, le témoignage de deux ex-petites amies.
Mediapart a eu accès aux plus de 1 400 pages de l’enquête judiciaire visant Norman Thavaud, classée sans suite en 2023. Alors que les plaignantes maintiennent leurs accusations de viols et de corruption de mineures, l’ex-youtubeur star reconnaît pour la première fois des « erreurs et des fautes » « sur le plan moral ».
L’Actors Factory, créée à Paris en 2010, ferme ses portes après la révélation d’accusations de violences sexuelles qui visent sa fondatrice et un professeur. Mediapart a recueilli les témoignages de nombreux anciens étudiants.
Plusieurs années après avoir porté plainte pour des violences sexuelles, à Strasbourg, des victimes attendent toujours des nouvelles de leur procédure. Elles doivent continuer à vivre sans savoir si leurs agresseurs, qu’elles connaissent parfois, seront auditionnés un jour.
Ces dernières années, un peu partout en France, les trafiquants de drogue se lancent aussi dans l’exploitation sexuelle. Une interconnexion qui inquiète la justice, et dont les jeunes femmes sont les premières victimes.
L’ex-animateur star de M6 accuse le parquet de Paris de « faux en écriture publique » dans une enquête pour cyberharcèlement visant ses ex-compagnes. Des accusations qui ne remettent pas en cause les éléments portant sur les violences pour lesquelles il a été condamné à douze mois de prison avec sursis.
Trois ex-cadres de la multinationale française de jeux vidéo sont jugés pour harcèlement moral, harcèlement sexuel et agression sexuelle. Mais les parties civiles regrettent l’absence de poursuites envers l’entreprise elle-même et ses RH, qui ne pouvaient pas ignorer certains faits, selon elles.