Les actes islamophobes finissent rarement au tribunal, notamment parce que celles et ceux qui les subissent portent rarement plainte. Et quand ces affaires arrivent devant les juges, leur traitement interroge.
Depuis que des personnalités politiques s’autorisent les pires sorties sur les femmes qui portent le foulard, les Françaises musulmanes concernées font face à des violences verbales ou physiques de plus en plus décomplexées, de la part de passants ou de responsables de commerces.
Avant les assassinats d’Aboubakar Cissé et d’Hichem Miraoui, combien ont été agressés, discriminés, mis au ban parce que musulmans ? Quand le ministre de l’intérieur nie l’existence même de l’islamophobie, beaucoup la vivent au quotidien. De janvier à juin 2025, Mediapart raconte six mois d’une haine qui abîme la France.
Accusée par d’anciens collaborateurs, l’ancienne élue macroniste a vu sa peine de six mois de prison avec sursis confirmée et sa condamnation civile aggravée. « Elle est dévastée », réagit son avocat, qui annonce un pourvoi en cassation.
La future organisation des services sociaux des collèges et lycées voulue pour favoriser « l’équité », selon l’académie d’Aix-Marseille, préoccupe les enseignants et personnels. Ils craignent une dégradation de la prise en charge des élèves vulnérables.
L’initiative vise à ouvrir le débat sur les questions sécuritaires qui infusent désormais dans le traitement des demandes d’asile en France. Plusieurs officiers de protection avaient confié leur malaise à Mediapart, au point pour certains de vouloir quitter le navire.
Un rapport de la direction financière du Parlement européen accuse le groupe parlementaire du RN et ses élus d’avoir dépensé de façon « irrégulière » 4,3 millions d’euros de fonds publics européens. Une affaire qui vient s’ajouter à d’autres soupçons de détournements de fonds publics du parti à Strasbourg.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, la Loire ou la Marne, elles ont été des lanceuses d’alerte contre les violences physiques et sexuelles à l’école. Alors que la commission d’enquête de l’Assemblée nationale vient de rendre son rapport, ces quatre anciennes enseignantes témoignent dans « À l’air libre ».
Des contenus ont été diffusés sur le réseau social X en ciblant les internautes sur la base de critères politiques, ce qui est interdit par les réglementations françaises et européennes.
En août 2023, selon un testament que révèle Mediapart, Jean-Marie Le Pen a légué à sa femme Jany la jouissance du manoir familial de Montretout dans les Hauts-de-Seine. Marine Le Pen l’a découvert à la mort de son père, alors qu’elle voudrait vendre le bien.
La Cour européenne des droits de l’homme a rejeté les recours de militants écologistes condamnés pour avoir décroché en 2019 des portraits présidentiels afin de dénoncer l’inaction de l’État dans la lutte pour le climat. Elle consacre ainsi l’idée que la désobéissance civile peut donner lieu à une peine.
Plusieurs courriers, obtenus par Mediapart, documentent l’influence qu’exerce le secrétariat général de l’enseignement catholique, dirigé par Philippe Delorme, auprès de l’Éducation nationale. Cette instance, pourtant non reconnue par l’État, poursuit un but : défendre la singularité du privé, quitte à s’écarter des règles communes.
Depuis neuf mois, des milliers de personnes sont victimes de la mise en place d’Arpège, un logiciel censé régler les indemnités liées aux arrêts de travail en Loire-Atlantique et en Vendée. Trois d’entre elles assignent la CPAM, jeudi 3 juillet, au tribunal judiciaire de Nantes.
En deux ans, la DZ Mafia, organisation centrale dans le trafic de drogue marseillais, s’est bâtie une notoriété nationale. Par extension, sa « marque » incarne le nouveau visage du deal. Il est pourtant difficile de définir cette structure versatile, dont la puissance ne fait plus aucun doute.
Des années à rabaisser, insulter ou sexualiser des collègues sous couvert de ce qui était pour eux « la culture Ubisoft » : trois anciens cadres de la société de jeux vidéo ont été condamnés mercredi à Bobigny jusqu’à trois ans de prison avec sursis.
Une question prioritaire de constitutionnalité vise un article de la loi immigration qui a introduit la possibilité pour le ministère de l’intérieur, lorsque des mesures administratives de lutte contre le terrorisme sont contestées, de transmettre des éléments au juge sans que les requérants soient informés.