Une directrice d’école s’est suicidée, lundi, dans le Cantal, à l’issue d’un long harcèlement homophobe. Alors qu’elle déplorait le peu de soutien de son administration, ce nouveau drame pose la question de l’accompagnement des enseignantes prises pour cible. Élisabeth Borne a saisi l'inspection générale.
L’association antiraciste a déposé une plainte contre le député européen RN Matthieu Valet, à la suite d’une enquête de Mediapart qui met au jour les centaines de violents commentaires qu’il laissait proliférer sur sa page Facebook publique. Les auteurs de propos haineux aussi sont visés.
Le comédien est renvoyé en procès pour viols sur Charlotte Arnould. La jeune actrice, qui avait porté plainte en 2018, quelques jours après les faits qu’elle dénonce, se dit « soulagée ». L’avocat de l’acteur annonce faire appel de l’ordonnance de mise en accusation.
Le groupe de Vincent Bolloré a versé près de 80 millions d’euros à une société aux mains du clan présidentiel au Congo-Brazzaville, visée par une enquête judiciaire en France. La cellule antiblanchiment Tracfin s’interroge sur certains versements.
Une victime de violences intrafamiliales qui saisit la justice est généralement embarquée dans deux procédures : l’une au pénal et l’autre au civil. Mais ces procédures ne communiquent pas, empoisonnant leur vie. La cour d’appel de Poitiers innove.
Astrid Panosyan-Bouvet est intervenue personnellement pour diminuer les cotisations sociales dues par la société Setforge, cela contre l’avis de son administration et celui de la justice. Nos révélations.
Alors que le festival international de photojournalisme Visa pour l’image draine des milliers de visiteurs dans les rues de Perpignan, son maire RN organise une contre-expo sur les massacres du 7-Octobre en Israël, sur fond d’instrumentalisation politique et journalistique.
Dimanche 31 août, à Marseille, un voilier du mouvement Thousand Madleens pour Gaza a pris le large, chargé d’aide humanitaire. La flottille internationale mettra ensuite le cap vers l’enclave palestinienne à la mi-septembre pour dénoncer le blocus à Gaza et réclamer un cessez-le feu.
Plus de 400 personnes ont convergé jeudi 28 août pour esquisser les premiers contours de la journée de mobilisation du 10 septembre dans la capitale. Une assemblée générale dense, protéiforme et déterminée à tirer les leçons des mobilisations précédentes.
Thibau C., militant d’extrême droite connu de la sphère locale, a été condamné jeudi à six mois de prison et deux ans de sursis avec exécution provisoire, pour provocation à la haine, discrimination en raison de la religion et apologie de crime contre l’humanité.
Mediapart publie de nouvelles images de saluts néonazis effectués par des militants de l’UNI à Toulouse, Bordeaux et Reims. Interrogé, le ministre de l’intérieur n’y trouve rien à redire, lui qui exhortait cet été ce syndicat étudiant à « tenir bon » au nom de la « pensée libre ».
Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté publie en urgence des recommandations sur la prison pour mineurs de Marseille-La Valentine, faisant état d’une « indignité des conditions » de vie et de « violences psychologiques et mesures constitutives de traitements inhumains et dégradants ». Le ministère de la justice annonce la fermeture « d’une à deux unités pour la réfection progressive des cellules ».
Ils ont été « gilets jaunes », figures majeures ou anonymes du mouvement. Autour d’elles et d’eux, la conversation s’amplifie sur une mobilisation d’ampleur le 10 septembre, sans que tous songent à s’y réengager. Même si la colère semble intacte.
L’ancien député Jean-Jacques Bridey est soupçonné d’avoir perçu des indemnités au-delà du plafond autorisé et d’avoir effectué des dépenses personnelles sur son enveloppe parlementaire, pour un préjudice de 230 000 euros. Son procès aura lieu le 4 septembre.
Le parlementaire de Lozère s’était taillé une réputation en réclamant plus d’intégrité à droite après les années Sarkozy. Il est aujourd’hui accusé d’avoir utilisé un faux acte notarié pendant son divorce.
Depuis 2020, les agents de la fonction publique peuvent signer des ruptures conventionnelles, une aubaine pour les enseignants qui y voient parfois une manière de sortir de leur mal-être. Sauf que l’administration fait tout pour les retenir, afin de contenir la pénurie de professeurs.