À l’occasion de la tournée des quinze ans de Mediapart, Roseline Hamel et Aldjia Kermiche racontent comment l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, en 2016, les a amenées à entamer un dialogue et à nouer une amitié. Un discours de compassion à mille lieues de tous les clichés.
Quatre hommes qui envisageaient de commettre une série d’attentats sont jugés à Paris. C’est le premier dossier terroriste d’extrême droite à passer devant une cour d’assises. L’avocat général a réclamé la levée du huis clos au nom de la « menace particulière, nouvelle, inquiétante, grandissante, qui est celle des tueries de masse ».
Le fichier destiné à lister les enfants de retour de Syrie doit entrer en vigueur ces jours-ci. Soulevant de nombreux problèmes quant à son principe, le Parquet national antiterroriste a refusé d’y participer.
Spécialisé dans les questions de terrorisme et de renseignement, Matthieu Suc, journaliste au pôle enquête, était l’invité d’« Abonnez-vous », l’émission Twitch de Mediapart, ce mardi 13 juin.
Le leader de La France insoumise s’insurge après avoir appris par voie de presse qu’il avait fait l’objet d’un projet d’attentat. Le projet ne s’est jamais concrétisé mais pose la question : à partir de quand les personnalités politiques doivent être averties des menaces qui pèsent sur elles ?
Propos xénophobes, incitation à « casser du gaucho », recrutement lors d’entraînements de boxe… Infiltré dans le réseau d’extrême droite « FR Deter » et sa branche bas-rhinoise, un militant antifasciste témoigne auprès de nos partenaires de Rue89 Strasbourg.
Hier, ils échangeaient sur des forums. Aujourd’hui, des militants d’ultradroite se retrouvent sur la plateforme Telegram pour déverser leur haine et lancer des actions violentes. Un refuge pour ces radicaux, protégés pénalement par le caractère privé de leurs conversations.
La lutte antiterroriste porte une attention particulière à ces chaînes Telegram où certains militants d’ultradroite expriment leurs velléités de passer à l’acte. Mediapart révèle les dessous d’une cyberinfiltration au sein d’un groupuscule néonazi.
Le tribunal de Paris a condamné vendredi à de la prison quatre membres du groupuscule d’ultradroite des Barjols, soupçonné d’avoir fomenté un assassinat d’Emmanuel Macron, neuf autres bénéficiant d’une relaxe. Trois condamnés ont eu des peines de un à trois ans de prison pour association de malfaiteurs terroriste, le quatrième obtenant une condamnation avec sursis pour détention illégale d’arme.
La représentante du Parquet national antiterroriste a tenu un discours de fermeté à l’égard de ces membres de l’ultradroite qui projetaient d’assassiner le président de la République… avant de requérir des peines modérées.
Au procès des Barjols, les enregistrements des auditions à la DGSI ont été diffusés à l’audience. Une plongée inédite sur les procédés du contre-espionnage français, l’occasion de constater que la garde à vue s’y passe comme partout ailleurs et que, comme partout ailleurs, les propos ne sont pas fidèlement retranscrits.
Au sein des Barjols, groupuscule dont des membres sont jugés pour association de malfaiteurs terroriste, Delphine Tissot avait vendu un projet de coup d’État par des mercenaires russes. À l’audience, elle a avoué : « Je ne le connais pas personnellement, monsieur Poutine. »
Jonathan Geffroy a été condamné lundi soir à 18 années de réclusion criminelle par la cour d’assises spécialement composée de Paris pour association de malfaiteurs terroriste. Les magistrats sont restés sourds aux explications du djihadiste autoproclamé repenti.
Jonathan Geffroy avait dénoncé les projets fomentés par l’État islamique d’attentats menés par des enfants tueurs et avait détaillé le rôle joué par les frères Clain au sein de l’organisation terroriste. La DGSI et les magistrats considèrent qu’il n’en a pas dit assez. Verdict attendu lundi.
Comment faut-il qualifier l’attaque qui a fait vendredi trois morts à Paris parmi la communauté kurde ? En 2020, nous nous interrogions déjà : existerait-il une différence de traitement pour qualifier des exactions dès lors qu’elles sont le produit de l’idéologie djihadiste ou de l’ultradroite ? Pour essayer de comprendre, nous avions consulté les textes de loi et recueilli les témoignages d’une demi-douzaine de magistrats et de policiers de la lutte antiterroriste.
Après un faux départ qui a entraîné un retard de deux mois, le procès des attentats du 22-Mars démarre. Les principaux acteurs du procès des attentats du 13-Novembre, dont Salah Abdeslam et Mohamed Abrini, sont encore une fois dans le box des accusés.