Entendu à douze reprises par les juges et les enquêteurs, Atef Abubaker, ancien porte-parole du groupe Abou Nidal, est devenu le principal témoin à charge dans l’enquête sur l’attentat de la rue des Rosiers, en 1982. Entretien.
Trois véhicules appartenant à des personnels pénitentiaires ont été incendiés tôt mercredi 16 avril devant la prison de Tarascon. Le parquet antiterroriste s’était saisi dès mardi 15 de l’enquête sur une série d’attaques visant plusieurs établissements pénitentiaires, accompagnées de slogans anarchistes.
Les cinq djihadistes accusés d’avoir séquestré et torturé des otages occidentaux en Syrie ont été condamné à des peines allant de 20 années de prison à la réclusion criminelle à perpétuité. À travers ce verdict, c’est la fin des grands procès dédiés aux crimes de l’État islamique.
Après avoir témoigné vendredi contre l’un des trois accusés, un réfugié syrien a reçu la visite de deux individus chez lui. Ils lui ont annoncé qu’il allait « payer » pour avoir parlé. Le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire.
Au procès des geôliers de l’État islamique, l’accusé Abdelmalek Tanem a reconnu avoir combattu, mais il a nié avoir participé à la séquestration des otages. Le président de la cour d’assises l’a mis face à ses contradictions.
Au procès des geôliers de l’État islamique, Peter Cherif et Tyler Vilus ont été entendus comme simples témoins. Qu’ils ne desserrent pas les dents ou parlent pour ne rien dire, les terroristes renvoient toujours la même violence.
À l’occasion du procès qui débute lundi, Mediapart reconstitue les deux années d’horreur vécues par vingt-cinq otages occidentaux enlevés, détenus, torturés et, pour certains, décapités par des djihadistes de l’État islamique. Récit.
Mehdi Nemmouche et quatre complices vont devoir répondre d’enlèvement, de séquestration, d’actes de torture et de barbarie envers quatre journalistes français. Les accusés encourent la perpétuité mais nient toute responsabilité dans les faits reprochés.
Attentats de Paris en 2015 et de Nice en 2016, assassinats de professeurs... Comment les attaques terroristes de la dernière décennie ont-elles transfiguré la société ? Débat avec Arthur Dénouveaux (Life for Paris), la magistrate Magali Lafourcade et les journalistes Daniel Schneidermann et Matthieu Suc.
Dans un livre fondé sur des documents libyens inédits, les journalistes Karl Laske et Vincent Nouzille retracent le rôle majeur du beau-frère de Kadhafi, Abdallah Senoussi, dans les attentats de Lockerbie et du DC-10 d’UTA. Les négociations pour le blanchir sont au cœur du procès de Nicolas Sarkozy.
La politiste Solveig Hennebert revient sur les traces laissées par la prise d’otages de l’Hyper Cacher, les commémorations et le procès auquel elle a donné lieu. Par souci d’unité nationale, estime-t-elle, les discours publics ont trop peu affronté la question de l’antisémitisme.
Au-delà du cas des frères Kouachi et Amedy Coulibaly, les djihadistes ayant tué dix-sept personnes en trois jours, Mediapart reconstitue les deux chaînes de commandement des tueries fomentées par deux organisations terroristes rivales.
Le père de famille et le prédicateur islamiste, auteurs de la campagne de haine ayant ciblé Samuel Paty, ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs terroriste. Ils ont été condamnés respectivement à treize et quinze années de réclusion criminelle.
Les avocats généraux ont requis dix et douze ans de prison contre le père de famille et le prédicateur à l’origine de la campagne de haine fatale à Samuel Paty. Entre un et seize ans pour les autres accusés. Des peines insuffisantes aux yeux de la famille du professeur.
Le prédicateur, accusé d’avoir attisé la haine contre l’enseignant d’histoire-géographie, refuse la moindre responsabilité dans son assassinat. À l’entendre, il serait même la principale victime de cette tragédie.
Jugé pour apologie du terrorisme, Lucas Sztandarowski, qui vendait en ligne des ouvrages antisémites, islamophobes et racistes, a nié être un néonazi. Il n’adhérait pas, a-t-il prétendu à l’audience, aux idées défendues dans les livres qu’il éditait sous le manteau.