« Je n’épargnerai pas ceux qui ont commis des crimes au nom du groupe Abou Nidal »

AllureAllure discrète, visage émacié, regard perçant. À première vue, Atef Abubaker, Palestinien de 79 ans, a la silhouette d’un vieil homme tranquille. Mais l’homme reste aux aguets. Au milieu des années 1980, il a appartenu au cercle des dirigeants du groupe Abou Nidal, l’une des organisations palestiniennes les plus radicales, considérée par les autorités occidentales comme l’un des groupes terroristes les plus dangereux et les plus meurtriers avant Al-Qaïda et Daech.