Sonia Mejri, veuve du commanditaire de l’attentat de l’Hyper Cacher, a participé aux sévices infligés à une adolescente yézidie esclavisée, du temps où le couple vivait à Raqqa, en Syrie, estime la justice. Elle sera la première Française à répondre de génocide.
Le terroriste français a été reconnu coupable pour son implication dans la tuerie visant le journal satirique. Lors de leurs plaidoiries, ses avocats ont dénoncé qu’avec la prison à vie, on envoie leur client « dans la maison des morts ».
Le ministère public n’a trouvé aucune circonstance atténuante pour Peter Cherif, accusé d’être « la pierre angulaire » de la tuerie perpétrée par les frères Kouachi. Selon l’accusation, son comportement à l’audience ne témoigne d’aucun désengagement dans le djihad.
La troisième semaine de procès démarre pour le « Français d’Al-Qaïda ». Entre mutisme, formules creuses et émotion à l’écoute des témoignages des victimes, l’accusé a assuré n’avoir « aucune responsabilité » dans l’attentat qui a ensanglanté la rédaction de l’hebdomadaire satirique.
À son procès, Peter Cherif a reconnu avoir participé à la séquestration de trois humanitaires français au Yémen. Cet aveu conforte les accusations portées à son encontre en tant que cheville ouvrière de l’attentat de « Charlie Hebdo ».
À son procès, le terroriste suspecté d’être la cheville ouvrière de l’attentat de « Charlie Hebdo » peine à trouver des motivations aux crimes qu’on lui reproche. D’autant plus quand c’est lui-même qui les a évoqués.
Entendant maîtriser ce qu’on pourrait dire de lui, le djihadiste suspecté d’être l’inspirateur de l’attentat de « Charlie Hebdo » se taisait dans l’intention de ne pas laisser prise. C’était compter sans le réquisitoire implacable de son ancienne épouse.
Des Buttes-Chaumont à Falloujah, des attentats en France à une prise d’otages au Yémen, Peter Cherif incarne un pan de l’histoire du djihad. Celle qui s’est écrite sous le sceau de l’organisation terroriste Al-Qaïda.
Ami d’enfance et complice de toujours des frères Kouachi, le djihadiste Peter Cherif est suspecté d’être la cheville ouvrière de l’attentat mené contre l’hebdomadaire satirique le 7 janvier 2015. Notamment parce qu’il a présenté l’un des futurs tueurs aux commanditaires de l’attentat.
Les services secrets iraniens ont de nouveau recours aux assassinats ciblés sur le Vieux Continent. Mais ils prennent soin de recruter des tueurs à gages au sein des réseaux de narcotrafiquants, dans le but de brouiller les pistes.
Pilotés par Téhéran, des voyous préparaient des homicides ciblant des ressortissants israéliens ou des membres de la communauté juive. En attendant de passer à l’action, ils ont organisé des incendies dans le sud de la France. Les révélations de Mediapart et de l’EIC.
Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête après les départs de feu et l’explosion d’une voiture qui ont eu lieu samedi matin devant la synagogue de La Grande-Motte, station balnéaire de l’Hérault. « Nous avons échappé à un drame absolu », selon Gabriel Attal qui s’est rendu sur place. Un homme a été interpellé dans la soirée.
À l’approche des Jeux olympiques, les services de renseignement n’ont pas observé d’activités suspectes de la part d’organisations terroristes ou d’États voyous. Mais cela ne concerne pas les actes individuels. Un néonazi vient d’être interpellé pour un projet d’actions violentes.
Un Russo-Ukrainien, qui s’est blessé avec ses propres explosifs dans sa chambre d’hôtel à Roissy, a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste. Au-delà de ce cas, les services de renseignement européens évoquent des actes de sabotage « imminents ».
Arrêté puis placé en garde à vue mardi 21 mai, un homme âgé de 26 ans, inconnu des services de police, a reconnu son aversion pour les femmes et sa volonté de perpétrer une tuerie de masse. L’attentat devait avoir lieu jeudi dans la cité girondine.
Les allusions de Vladimir Poutine à une possible implication de Kyiv dans l’attentat survenu vendredi au Crocus City Hall ont été reprises en Russie, sans pincettes et sans preuve tangible à ce stade, par nombre de médias et politiciens pro-Kremlin.