TerrorismeChronique

Procès Paty : Abdelhakim Sefrioui, prophète de l’autojustification, se défausse aussi sur le professeur

Le prédicateur, accusé d’avoir attisé la haine contre l’enseignant d’histoire-géographie, refuse la moindre responsabilité dans son assassinat. À l’entendre, il serait même la principale victime de cette tragédie.

Matthieu Suc

Il y a les mots. Et, avec Abdelhakim Sefrioui, il y a beaucoup de mots. Ceux qu’il dit et ceux qu’il ne dit pas. Chez lui, ce sont ces derniers qui sont les plus révélateurs. Durant les dix heures où il a été interrogé mardi 3 décembre par la cour d’assises spécialement composée, le prédicateur de 65 ans, accusé d’association de malfaiteurs terroriste pour avoir, selon le parquet national antiterroriste, « orchestré une campagne de haine », a tu le patronyme de la victime de ladite campagne. Il faut attendre de longues heures pour l’entendre prononcer une première fois le nom de Samuel Paty. 

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