Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les services de renseignement français ont obtenu la preuve que l’administration présidentielle russe a approuvé un plan visant à s’en prendre aux communautés à la fois juive et musulmane afin de mieux fracturer notre société. Révélations.
Trois membres de l’association SOS Donbass ont été arrêtés et placés en détention provisoire. Deux d’entre eux sont soupçonnés d’intelligence avec une puissance étrangère, le troisième de dégradations sur l’Arc de triomphe.
Gestionnaire des risques du cimentier en Syrie, Jacob Waerness avait alerté à plusieurs reprises ses supérieurs de la présence de groupes djihadistes. À l’audience, celui qui est, lui aussi, poursuivi pour financement du terrorisme, se révèle beaucoup plus évasif.
Bruno Lafont, l’ancien PDG du cimentier accusé d’avoir financé le terrorisme islamiste en Syrie entre 2012 et 2014, a assuré à la barre qu’il ne savait rien. L’un de ses adjoints l’a contredit. Dans ce début de procès, chacun s’innocente individuellement, mais tout le monde s’accuse collectivement.
À travers l’analyse du procès des attentats du 13-Novembre, un livre interroge la justice antiterroriste française. Entretien avec deux des auteurs : Anne Wyvekens, directrice de recherche CNRS, et Antoine Mégie, maître de conférences à Rouen.
Les attentats djihadistes, plus rudimentaires, sont perpétrés par des terroristes très jeunes et souvent inconnus des services. Depuis le 7 octobre 2023, la moitié des attaques menées ou déjouées sont, selon les services de renseignement, motivées par la guerre à Gaza.
Nikolay Ivanov s’est rendu en Russie après avoir piloté à distance les dégradations du Mémorial de la Shoah. Une information figurant dans le dossier d’instruction, mais oubliée par les enquêteurs et les magistrats.
Les Bulgares auteurs des dégradations sur le Mémorial de la Shoah ont été condamnés à des peines allant de deux à quatre ans de prison ferme. La qualification aggravante d’antisémitisme a été retenue par le tribunal.
Au premier procès d’une ingérence russe, l’un des prévenus a nié le caractère antisémite de son acte, malgré les preuves de sa fascination pour Adolf Hitler. Il a en revanche laissé entendre que l’opération a été montée par Moscou.
Depuis octobre 2023, la France est confrontée à une succession d’opérations de déstabilisation. Avec un mode opératoire récurrent et des commanditaires qui ont pour point commun leurs liens avec la Russie.
Quatre Bulgares, dont l’un, en cavale, sera jugé en son absence, vont expliquer pourquoi ils ont peint des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah en mai 2024. Ils reconnaissent les faits mais contestent toute action antisémite pilotée par le Kremlin.
Un Français et trois Russes originaires du Daghestan ont été mis en examen et écroués jeudi 16 octobre. Ils sont suspectés d’avoir fait des repérages en vue de l’élimination de Vladimir Ossetchkine, un réfugié très critique à l’égard du Kremlin.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.