Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le tribunal correctionnel de Paris se penche, à partir du 3 octobre, sur la seule affaire de terrorisme reprochée à la mouvance dite d’« ultragauche », cinq ans après le fiasco de Tarnac. L’accusation parle de l’existence de charges réelles. La défense dénonce une pure construction policière.
Au procès de l’assassinat, en 2016, de deux policiers, une psychologue a battu en brèche lundi la thèse d’un complice, en relativisant le sens à donner aux cauchemars de l’enfant du couple.
Mediapart révèle comment la DGSE a œuvré dans l’ombre à la neutralisation d’Abdelhamid Abaaoud, grâce à une taupe dans l’entourage du chef opérationnel du commando, puis a contribué à l’élimination d’Oussama Atar, commanditaire de l’attentat.
Un commissaire de la sous-direction antiterroriste a détaillé l’enquête qui a conduit à suspecter Mohamed Lamine Aberouz d’avoir participé au meurtre d’un couple de policiers. Un véritable réquisitoire au soutien de l’accusation.
Le procès de l’attentat de Magnanville, qui a coûté la vie à un couple de policiers, débute lundi 25 septembre dans la plus grande incertitude. L’enquête, menée durant plus de cinq ans, laisse plus de questions en suspens qu’elle n’apporte de réponses.
Alors que débute lundi le procès de l’attentat de Magnanville, Mediapart retrace la nuit d’horreur vécue par les policiers et les conséquences profondes que cela a encore sur leur vie. Récit.
Alors que sept militants d’ultradroite comparaissaient pour un projet de ratonnade à l’issue du match de football France-Maroc en décembre 2022, le tribunal correctionnel a prononcé la nullité « de toute la procédure ».
Alors que sept militants d’ultradroite comparaissent pour un projet de ratonnade à l’issue du match de football France-Maroc, Mediapart détaille la méthode, théorisée par le leader du groupe et appliquée en amont de ses actions, pour échapper aux policiers.
Le syndicat étudiant d’extrême droite a été ressuscité par des militants, qui vont être jugés pour un projet de ratonnade. Les membres du nouveau GUD affichent, à travers leurs lectures, leur fascination pour Hitler et le nazisme.
Sous la direction de Geoffroy Lejeune, le « Journal du dimanche » opère un virage prorusse. L’hebdomadaire a accueilli dans ses colonnes trois journalistes issus de RT France, chaîne de propagande financée par l’État russe et suspendue en France depuis l’invasion de l’Ukraine.
Au lendemain d’un jugement clément, un membre d’un groupuscule d’extrême droite considère que « même la justice française, cette espèce de merde » lui a donné raison de frapper « des petites salopes de gauchistes ». Le parquet d’Angers vient de faire appel du jugement de relaxe.
Le parquet avait requis une interdiction de séjour de deux ans à Angers contre des anciens de l’Alvarium, un groupuscule d’extrême droite dissous, pour des violences commises en marge des manifestations pour Nahel. Trois des quatre prévenus ont été relaxés.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.