Matthieu Suc

Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins).
Consulter ici et là ma déclaration d'intérêts
Voir ses activités dans le clubSes Derniers articles
-
L’armée russe défaite par… un téléphone portable
Les services de renseignement ukrainiens bénéficient du flux d’informations collectées par leurs concitoyens. © Illustration de Simon Toupet /photo Laurent Geslin /Mediapart
Jusqu’ici envisagés comme un moyen de propagande, le téléphone portable et les réseaux sociaux sont utilisés par les services ukrainiens pour collecter du renseignement opérationnel qui explique les nombreuses embuscades dans lesquelles est tombée l’armée russe. -
Ces adolescents néonazis qui inquiètent la justice
Plusieurs mineurs se retrouvent impliqués dans des affaires de terrorisme d’ultradroite ces dernières années. Mediapart révèle le cas d’un groupuscule et de son leader récemment interpellés.
-
Guerres secrètes au Kremlin
Vladimir Poutine et ses hommes lors du conseil de sécurité nationale du 21 février 2022. © Photo illustration de Sébastien Calvet / Mediapart
Tyran inquiet, redouté de ses propres espions, Vladimir Poutine vit dans la crainte de la trahison depuis le début de la guerre en Ukraine. Une peur savamment alimentée par les services de renseignement américains. Récit.
-
Et soudain une bénévole des Restos du cœur empêcha un attentat
Le témoin Sonia a déposé vendredi devant la cour d’assises. © Photo illustration de Sébastien Calvet / Mediapart
Devant la cour d’assises, la femme qui, au péril de sa vie, a amené les policiers à Abdelhamid Abaaoud, et l’un des commissaires ayant conduit l’enquête ont raconté les cinq jours qui ont évité un nouvel attentat au lendemain du 13-Novembre.
-
Ukraine : la guéguerre des ultradroites françaises
Visuel partagé par l’ultradroite présentant la guerre en Ukraine comme une « guerre de civilisations ». © Capture d’écran Telegram.
Au-delà de la trentaine de ses militants partis combattre en Ukraine, l’ultradroite française se déchire sur les réseaux sociaux, entre les anciens, pro-Poutine, et les plus jeunes, pro-Ukraine. Les plus radicaux accusent les deux camps de se tromper de champ de bataille.
-
« Là aussi de nombreux corps… »
Au procès sont diffusés trois extraits d’un enregistrement sonore retrouvé dans un dictaphone abandonné par un spectateur. La bande-son de l’attentat du Bataclan. © Photo illustration de Sébastien Calvet / Mediapart
Durant 22 minutes, la cour d’assises spécialement composée s’est transportée vendredi, d’abord par le son, ensuite par l’image, au Bataclan. Avec les commentaires du président Périès rendant compte de l’ampleur de la tragédie. Récit d’une audience en apnée.
-
Ukraine : le renseignement français à la traîne des Américains
Le général Éric Vidaud. © Photo illustration Sébastien Calvet / Mediapart avec AFP
L’éviction du chef du renseignement militaire signe l’aveu du défaut d’anticipation de la France à propos de l’invasion russe. Un échec qui résulte d’une analyse trop rationnelle des services mais aussi d’une politique de main tendue aveugle du président Macron. -
Mohamed Abrini passe aux aveux… à demi-mot
Mohamed Abrini © Photo illustration de Sébastien Calvet / Mediapart
Jamais un accusé n’avait été aussi loin dans ses déclarations. Mais parce qu’il l’avait annoncé et surtout parce qu’il est contraint dans des conflits de loyauté avec les autres hommes dans le box, les aveux de Mohamed Abrini au procès des attentats du 13-Novembre n’ont pas eu la portée espérée.
-
150 Français participent à la guerre en Ukraine
Des combattants ukrainiens, parmi lesquels des anciens soldats de la Légion étrangère, prennent la pose avec un drapeau français siglé du nom du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP), basé à Calvi. © Capture d'écran Telegram
Phénomène mondial, les volontaires partis combattre en Ukraine comptent, selon nos informations, 150 Français dans leurs rangs. Des hommes qui suscitent l’inquiétude des autorités voulant éviter que ne se répète le scénario des djihadistes en Syrie.