Justice Chronique

Opération « Mains rouges » : de la prison ferme après un long débat sur le caractère antisémite de l’acte

Les Bulgares auteurs des dégradations sur le Mémorial de la Shoah ont été condamnés à des peines allant de deux à quatre ans de prison ferme. La qualification aggravante d’antisémitisme a été retenue par le tribunal.

Matthieu Suc

Bien sûr, on retiendra les peines. Vendredi 31 octobre, la 14e chambre du tribunal correctionnel a condamné quatre Bulgares, dont un en cavale jugé en son absence, à des peines allant de deux à quatre ans de prison ferme, avec pour tous l’interdiction définitive de paraître sur le territoire. Mais il y a surtout eu le fond. Des débats qu’on n’imaginait pas aussi riches, concernant un procès qui s’annonçait bancal de par sa nature même.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter