Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Depuis quelques jours, une fausse vidéo de BFMTV, issue de la propagande prorusse, alimente la psychose sur les punaises de lit en France. Une fake news de plus, innombrables ces derniers temps. Enquête sur les dessous d’une lutte quotidienne face à Moscou.
Si le Kremlin cache la chronologie de l’attentat du Crocus City Hall, c’est pour mieux masquer les failles béantes dans sa lutte contre le terrorisme djihadiste.
Depuis dix ans, l’organisation terroriste cible la Russie, chef des « croisés de l’Est ». La tuerie du Crocus City Hall est une nouvelle preuve de la volonté des djihadistes de recourir à des attaques « projetées » qui ont tant ensanglanté l’Europe.
Par la voix de leurs avocats, les nervis interpellés à Saint-Brevin en marge d’un colloque sur l’immigration ont dénoncé les persécutions dont ils feraient l’objet de la part des forces de l’ordre et des antifas. Le parquet a requis six mois de prison avec sursis à leur égard.
Deux des militants d’extrême droite radicale jugés pour avoir tenté de perturber un colloque dédié aux migrants à Saint-Brevin avaient déjà été accusés de faits similaires à Bordeaux et Paris. Jusqu’ici sans conséquences.
Le parquet de Paris a requis six mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende à l’encontre du militant d’extrême droite, qui invoque « l’univers de la gaudriole » et « l’humour médiéval » pour justifier ses vidéos homophobes.
Ugo Gil Jimenez, « alias » Papacito, va devoir répondre de vidéos homophobes mettant en scène le lynchage d’une mascotte représentant, de manière détournée, le maire d’un village. Contacté, le youtubeur invoque la liberté d’expression des « opinions réactionnaires ».
Maxime Kouzminov, pilote d’hélicoptère qui avait déserté l’armée russe en août 2023 avec l’aide des services ukrainiens, a été assassiné le 13 février dans une station balnéaire du sud-est ibérique. Quelques jours avant l’annonce de la mort d’Alexeï Navalny.
Le tribunal correctionnel de Valence a condamné à cinq mois de prison avec sursis cinq des participants à l’expédition punitive dans le quartier de la Monnaie, deux ayant été relaxés. En février, le parquet avait requis entre cinq et dix mois de prison ferme.
Entre le procès des CRS ayant maintenu l’ordre et les allusions racistes aux habitants du quartier de la Monnaie, les avocats ont essayé de faire passer leurs clients pour des victimes innocentes. Le parquet a requis entre cinq et dix mois de prison ferme à leur égard.
En pleine période des attentats de 2015, un agent de la DGSI a détourné des fonds destinés à rémunérer des hackers qui infiltraient les réseaux djihadistes. Si l’affaire a été jugée, les services se sont bien gardés de révéler cette histoire embarrassante.
Missionné par la DGSI pour pirater des sites djihadistes, « Sh0ck » a découvert des années après avoir arrêté que son propre officier traitant l’avait spolié d’une partie de la rémunération que le service de renseignement lui versait.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.