Extrême droite

Des militants d’extrême droite, récidivistes de la relaxe et du non-lieu, de nouveau jugés

Deux des militants d’extrême droite radicale jugés pour avoir tenté de perturber un colloque dédié aux migrants à Saint-Brevin avaient déjà été accusés de faits similaires à Bordeaux et Paris. Jusqu’ici sans conséquences.

Matthieu Suc

C’est l’histoire d’un colloque qui, pour qu’il puisse se tenir, a nécessité le déploiement d’un hélicoptère, de drones et d’une équipe cynophile, en plus des cohortes de gendarmes mobilisés. Un colloque qui a nécessité la fermeture de la piscine et du cinéma, la prise de trois arrêtés municipaux d’interdiction de manifestation autour des sites sensibles de la commune, de restriction de circulation et de stationnement autour de l’espace de réunion, et d’interdiction d’artifices pyrotechniques et de transport de carburants sur le territoire d’une station balnéaire de 16 000 habitants. Un colloque pour l’ouverture duquel la maire de la commune a dû être escortée de deux agents de sécurité.

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