Environ 300 personnes se sont rassemblées jeudi soir devant le théâtre des Folies Bergère, où se tenait une nouvelle Nuit du bien commun, événement cofondé par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin. Depuis quelques mois, les actions se multiplient un peu partout en France pour perturber ces soirées ultraconservatrices.
Depuis son arrivée à la tête de cette commune du Pas-de-Calais en 2020, l’extrême droite a opéré une réorientation culturelle aux accents démagogiques. Dernier exemple en date : la mairie a repris en gestion le cinéma d’art et essai de la ville, censurant un documentaire sur Gaza et promouvant le film catholique « Sacré-Cœur ».
L’enquête judiciaire sur des soupçons de surfacturations lors des campagnes du RN en 2022 et 2024 montre que, loin d’être écartée, la « GUD connection » est encore présente dans le réseau de prestataires du parti. Selon nos informations, Frédéric Chatillon et l’expert-comptable Nicolas Crochet ont subi des perquisitions.
Au Rassemblement national, il y a le vernis social et la réalité : des propositions économiques et des votes de plus en plus favorables à la rente et aux plus fortunés. Décryptage avec Alexandre Berteau et Mathias Thépot, journalistes à Mediapart.
Le maire de Fréjus, qui n’a pas demandé l’investiture de son parti pour les municipales 2026, est visé par une enquête pour favoritisme et attend son jugement en janvier dans une affaire de prise illégale d’intérêts. Mediapart a également révélé qu’il s’affichait aux côtés de militants néonazis lors d’un dîner.
Selon nos informations, Thomas Rousseau, le candidat investi par le parti de Bruno Retailleau pour l’élection municipale de Rennes, discute avec Reconquête et le mouvement de Marion Maréchal, après des échanges infructueux avec le RN. Le candidat conteste pourtant toute alliance avec l’extrême droite.
Les stars de CNews et du « JDD » ont rassemblé mardi diverses nuances d’extrême droite le temps d’une soirée, durant laquelle elles ont pu développer leurs obsessions islamophobes et xénophobes. Le tout en présence d’une membre du gouvernement et de deux députés macronistes, qui n’y ont rien trouvé à redire.
D’Éric Ciotti à Sarah Knafo, en passant par le Rassemblement national, l’extrême droite multiplie les propositions ultrafavorables à un écosystème libertarien de plus en plus bruyant, pourtant peu enclin à participer au jeu politique traditionnel.
Trois néonazis ont été placés en garde à vue, mardi 18 novembre, après des violences commises sur des militants de gauche rassemblés à proximité de l’université de la ville bretonne. Derrière cette agression, un groupuscule nommé La Digue, qui multiplie les exactions.
Jordan Bardella a balayé ce week-end les accusations qui font de son parti un « héritier du pétainisme ». Le président du RN n’a pourtant jamais rien eu à redire des propos de la députée RN Caroline Parmentier, proche de Marine Le Pen, qui disait encore « défendre le maréchal Pétain » en 2018.
Le maire de Fréjus ne cache pas sa proximité avec Logan Djian, un ancien leader du GUD condamné à plusieurs reprises pour violences. Pourtant, aucun des cadres du RN interrogés ne juge nécessaire de remettre en cause sa place dans les instances dirigeantes du parti, dont il demeure vice-président.
La cheffe de file du Rassemblement national comparaissait lundi 10 novembre pour avoir assimilé en 2019 une étudiante de Sciences Po à « l’islam radical », au seul motif qu’elle portait le foulard. Face au tribunal, la jeune femme, un temps engagée auprès des institutions internationales, a dénoncé la violence de cette essentialisation.
Mediapart a analysé les interventions dans l’hémicycle du porte-parole du Rassemblement national au cours des douze derniers mois. L’immense majorité sont des interruptions d’autres parlementaires et des invectives, souvent sexistes, loin de l’image de respectabilité que le parti d’extrême droite revendique.
Le petit parti allié au Rassemblement national vante ses débauchages locaux d’élus Les Républicains à l’approche des municipales. Son pari de l’« union des droites » n’a toutefois pas encore convaincu de poids lourds du mouvement présidé par Bruno Retailleau.
Un « journaliste » et « communicant » du magazine d’extrême droite vient d’être embauché comme assistant parlementaire par le député ciottiste. Depuis l’été 2023, il est pourtant le principal investisseur de Frontières.
Peste Noire, illustre groupe français de black metal national-socialiste, a donné samedi 25 octobre un concert dans un édifice situé à deux pas de la mairie de la cossue commune francilienne. L’événement clandestin est passé sous les radars des autorités.