Un rassemblement était organisé ce week-end en soutien au maire LFI de Grabels, victime d’une agression après une campagne haineuse de l’extrême droite. Cet élu, solidaire des migrants et critique de Robert Ménard, n’a pas reçu la moindre marque de soutien d’Emmanuel Macron, de ses ministres ni de son parti.
Le Rassemblement national est de retour au Sénat avec trois nouveaux élus. Encore loin de pouvoir constituer un groupe au Palais du Luxembourg, le parti de Marine Le Pen confirme sa progression dans les zones rurales, où il a recueilli les voix de plusieurs milliers d’élus locaux, souvent sans étiquette politique revendiquée.
Selon les auteurs d’« Une histoire du conflit politique », les ressorts du vote RN seraient d’abord socio-économiques, avant d’être identitaires. Une affirmation qui occulte une partie de la réalité, entretient des faux débats et pourrait bien illusionner la gauche.
Le parquet de Paris a demandé le renvoi devant le tribunal de 27 eurodéputés et assistants du RN, pour « détournement de fonds publics ». L’affaire concerne des fonds publics européens entre 2004 et 2016.
En annonçant avoir remboursé le prêt russe en avance, le RN tente de se poser en bon gestionnaire et de se débarrasser de son principal boulet politique. En réalité, cet emprunt aurait dû être remboursé en 2019 et des interrogations demeurent sur ses conditions d’obtention et les commissions versées.
L’institution du Palais-Royal a débouté, jeudi 21 septembre, le Rassemblement national, qui demandait à être exclu du bloc « extrême droite » dans les documents du ministère de l’intérieur pour les élections sénatoriales, qui se tiendront dimanche prochain.
Depuis 2017, le Parlement européen réclamait près de 330 000 euros à Marine Le Pen pour l’emploi de deux assistants parlementaires accusés d’avoir travaillé pour le parti. L’élue, qui refusait de rembourser la somme, a été contrainte de le faire en juillet pour échapper à une saisie exécutoire.
En meeting dans le Gard samedi, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a profité de la situation tragique des migrants à Lampedusa pour relancer son alliance avec le ministre d’extrême droite italien Matteo Salvini, qu'elle devait rencontrer dimanche.
Dans l’affaire de son prêt russe, Marine Le Pen prétend avoir signé « avec une banque, pas avec Poutine ». Des mails issus de la boîte du vice-président de la Douma Alexander Babakov démontrent pourtant comment le pouvoir russe s’est impliqué.
Le RN tente de réactualiser sa doctrine en matière d’écologie, avec une obsession : une opposition de principe à toute mesure contraignante et la promesse populiste de préserver les modes de vie des Français.
Marion Maréchal, qui conduira la liste du parti d’Éric Zemmour pour les élections européennes, veut faire du scrutin un « référendum contre l’immigration ». Moribond sur le plan national, le mouvement vise au Parlement européen l’alliance avec les extrêmes droites polonaise ou italienne.
Alors que sept militants d’ultradroite comparaissaient pour un projet de ratonnade à l’issue du match de football France-Maroc en décembre 2022, le tribunal correctionnel a prononcé la nullité « de toute la procédure ».
Alors que sept militants d’ultradroite comparaissent pour un projet de ratonnade à l’issue du match de football France-Maroc, Mediapart détaille la méthode, théorisée par le leader du groupe et appliquée en amont de ses actions, pour échapper aux policiers.
Le syndicat étudiant d’extrême droite a été ressuscité par des militants, qui vont être jugés pour un projet de ratonnade. Les membres du nouveau GUD affichent, à travers leurs lectures, leur fascination pour Hitler et le nazisme.
À l’occasion de la réunion d’Emmanuel Macron avec les responsables de partis politiques, Jordan Bardella a de nouveau réclamé l’organisation d’un référendum sur l’immigration en juin 2024, au moment des élections européennes. Problème : la proposition phare du Rassemblement national est toujours contraire à la Constitution.
Au lendemain d’un jugement clément, un membre d’un groupuscule d’extrême droite considère que « même la justice française, cette espèce de merde » lui a donné raison de frapper « des petites salopes de gauchistes ». Le parquet d’Angers vient de faire appel du jugement de relaxe.