La crainte que le passage en force du gouvernement profite à l’extrême droite n’est pas une lubie infondée. C’est ce que montrent les chercheurs Bruno Palier et Paulus Wagner dans une note publiée par le think tank Terra Nova.
Le compte de campagne présidentiel de Marine Le Pen, qui vient d'être rendu public, montre que l’ancien chef du GUD Frédéric Chatillon reste le prestataire communication principal de la candidate, via l’agence e-Politic. Et ce malgré sa condamnation pour « escroquerie » dans l’affaire du financement de campagne du parti, confirmée mercredi par la cour d’appel de Paris.
Menaces physiques, cyberharcèlement, autocensure : dans cette ville où l’extrême droite est historiquement ancrée, des militantes évoquent un « règne de la peur ». Et racontent comment elles tentent de résister.
Dans le magazine d’extrême droite L’Incorrect, les leaders des formations jeunesse des Républicains, du Rassemblement national et de Reconquête affichent leurs convergences. Certains chez LR s’en émeuvent, mais pas sa direction.
À la suite d’une série de tags racistes ou masculinistes et d’agressions, un rassemblement était organisé mercredi devant le Planning familial girondin. Sur place, des militants, nombreux, ont dit leur ras-le-bol mais aussi leur détermination.
Baptisée « Night for the Blood », la soirée clandestine pourrait avoir lieu samedi 25 février près d’Épinal. Les représentants de l’État dans six départements de la région ont pris des arrêtés prohibant l’organisation de l’événement sur leur sol.
Le Rassemblement national multiplie les manœuvres pour achever sa « dédiabolisation ». Dernier exemple en date : la Russie. Jordan Bardella a dénoncé mercredi « une naïveté collective à l’égard des intentions de Vladimir Poutine », en se posant en défenseur de « l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
Quatre groupes de black metal national-socialiste sont à l’affiche de la soirée clandestine « Night for the Blood », qui devrait avoir lieu samedi 25 février dans les environs d’Épinal. Les services de l’État affirment travailler à identifier le lieu de l’événement et ses organisateurs.
Contestant la réforme des retraites présentée par le gouvernement, le Rassemblement national plaide pour une relance de la natalité. Mais l’objectif n’est pas tant de sauver le système par répartition que d’éviter d’avoir à faire appel à l’immigration.
Coproduit par le Puy du Fou des Villiers et Canal+ de l’archi-réac Bolloré, le film « Vaincre ou mourir » fait de son pire. Au prétexte de retracer la guerre de Vendée, à travers un hymne au général Charette. Du lourd, du dingue, du lourdingue.
L’Olympique lyonnais vient de recruter Dejan Lovren, un joueur croate qui s’est récemment distingué par un salut fasciste, un chant nationaliste et des prises de position homophobes. Le fascisme est décidément bien peu de chose face à l’importance de se doter d’un bon défenseur. Interrogé ce jeudi, son entraîneur Laurent Blanc ne voit pas le problème : « Moi, je regarde le sportif. »
En septembre, Éric Zemmour a lancé le collectif Protégeons nos enfants. Son objectif : mener la bataille culturelle contre « l’immigrationnisme » ou « l’égalité des sexes » à l’école à coups de campagnes de dénonciation. Dans certains syndicats enseignants minoritaires, certaines digues sautent aussi.
Après la victoire de l’équipe de France en demi-finale de la Coupe du monde, un adolescent de 14 ans est mort fauché par une voiture à Montpellier. Plusieurs villes ont vu des groupes d’extrême droite chauffés à blanc descendre dans les rues.
Les violences et provocations se sont multipliées ces derniers mois, dans les rues de Lyon, de la part de 300 à 400 militants radicaux, ragaillardis par un sentiment d’impunité. Les autorités peinent à trouver la parade contre cette galaxie de haine, malgré la dissolution des deux principaux groupuscules de l’extrême droite locale, en 2019 et 2021.
Une vingtaine de personnes cagoulées et armées de barres de fer ont tenté de pénétrer dans un amphithéâtre de l’université Bordeaux-Montaigne où se tenait une réunion publique avec les députés insoumis Carlos Martens Bilongo et Louis Boyard. La police est intervenue sans procéder à des interpellations. L’établissement, ainsi que les deux députés, vont porter plainte.
Selon nos informations, une série de perquisitions est en cours lundi 5 décembre, visant deux élus RN, dont Edwige Diaz, vice-présidente du parti, dans le cadre d’une enquête du Parquet européen. La justice se penche sur des soupçons d’emploi fictif, lorsque la députée était assistante parlementaire européenne en 2018-2019. L’élue dénonce un « règlement de comptes » d’anciens du RN.
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